Les sept candidats à la présidentielle du 29 juin prochain viennent de lancer leur campagne tambour battant à l’intérieur du pays pour l’opposition et à Nouakchott pour Ould Ghazouani.
Ce rendez-vous avec le peuple mauritanien est une étape importante pour tous les candidats pour faire des promesses électorales. Ce passage obligé pour la campagne nécessite entre autre des moyens financiers mais cela ne suffit pas pour convaincre les électeurs. Le financement d’une partie de l’Etat ne suffit pas également pour les six candidats de l’opposition pour faire une bonne campagne. Ce handicap est compensé par des discours et la capacité de mobiliser les foules.
Le début de campagne à Kaédi pour le candidat Biram Abeid, à Nouadhibou pour Outouma Soumaré et à Néma pour El Wafi s’inscrit dans cette priorité aux Mauritaniens des profondeurs. Elle est importante dans un pays où les citoyens ont tendance à ne pas voter pour les programmes. Il s’agira de convaincre les électeurs en mettant à nu le bilan de Ould Ghazouani. Lequel bénéficie du soutien d’hommes d’affaires, des tribus et des chefs religieux et les moyens de l’Etat. Cette inégalité dans la campagne relance le financement des partis politiques. Le milliardaire Bouamatou est le principal financeur des politiques comme en témoigne la victoire du putschiste Ould Aziz en 2009. Nul doute que certains candidats de l’opposition n’échappent pas à la puissance de l’argent.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce rendez-vous avec le peuple mauritanien est une étape importante pour tous les candidats pour faire des promesses électorales. Ce passage obligé pour la campagne nécessite entre autre des moyens financiers mais cela ne suffit pas pour convaincre les électeurs. Le financement d’une partie de l’Etat ne suffit pas également pour les six candidats de l’opposition pour faire une bonne campagne. Ce handicap est compensé par des discours et la capacité de mobiliser les foules.
Le début de campagne à Kaédi pour le candidat Biram Abeid, à Nouadhibou pour Outouma Soumaré et à Néma pour El Wafi s’inscrit dans cette priorité aux Mauritaniens des profondeurs. Elle est importante dans un pays où les citoyens ont tendance à ne pas voter pour les programmes. Il s’agira de convaincre les électeurs en mettant à nu le bilan de Ould Ghazouani. Lequel bénéficie du soutien d’hommes d’affaires, des tribus et des chefs religieux et les moyens de l’Etat. Cette inégalité dans la campagne relance le financement des partis politiques. Le milliardaire Bouamatou est le principal financeur des politiques comme en témoigne la victoire du putschiste Ould Aziz en 2009. Nul doute que certains candidats de l’opposition n’échappent pas à la puissance de l’argent.
Cherif Kane
Source : Kassataya