En Mauritanie le projet de loi pour réprimer toutes les violences faites aux femmes et aux filles est toujours bloqué au parlement malgré la recrudescence de ces crimes comme en témoigne le dernier viol collectif d’une étudiante à Nouakchott par trois jeunes.
Ce problème grave et persistant résulte de forces obscurantistes au sein de la majorité au parlement qui mettent en avant des passages de la loi qui ne sont pas conformes à la Charia. Ce qui explique que les femmes et jeunes filles victimes de viol ne sont pas protégées en Mauritanie faisant du pays le mauvais élève dans la sous-région.
L’hypocrisie de Ould Ghazouani passant sous silence une loi contre toutes les violences, est révélatrice d’un président soufi sous la pression des islamistes. Cette influence se manifeste même dans l’éducation et les affaires islamiques derrière lesquelles se cache le Haut conseil de la Fatwa. Face à cette obstruction, des activistes et des ONG de défense des droits humains continuent de faire pression pour l’adoption d’une loi criminalisant les violences faites aux femmes. Depuis 2017 les Mauritaniennes courent après leurs droits fondamentaux.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce problème grave et persistant résulte de forces obscurantistes au sein de la majorité au parlement qui mettent en avant des passages de la loi qui ne sont pas conformes à la Charia. Ce qui explique que les femmes et jeunes filles victimes de viol ne sont pas protégées en Mauritanie faisant du pays le mauvais élève dans la sous-région.
L’hypocrisie de Ould Ghazouani passant sous silence une loi contre toutes les violences, est révélatrice d’un président soufi sous la pression des islamistes. Cette influence se manifeste même dans l’éducation et les affaires islamiques derrière lesquelles se cache le Haut conseil de la Fatwa. Face à cette obstruction, des activistes et des ONG de défense des droits humains continuent de faire pression pour l’adoption d’une loi criminalisant les violences faites aux femmes. Depuis 2017 les Mauritaniennes courent après leurs droits fondamentaux.
Cherif Kane
Source : Kassataya