Un haut responsable mauritanien a été agressé mortellement par un repris de justice étranger, la semaine dernière dans son domicile à Tavragh Zeina, un quartier riche de Nouakchott. Pour les observateurs ce n’est pas un fait divers banal.
Ce drame relance l’insécurité à Nouakchott exacerbée par des repris de justice étrangers ou nationaux. Au-delà des faits c’est le manque de professionnalisme des policiers face à des agresseurs dangereux comme en témoigne leur fuite face à la menace du criminel. La victime, un haut responsable aurait pu survivre si les secours étaient venus à temps. Le dysfonctionnement du numéro vert y est également pour quelque chose. Ce sont également les prisons et la justice qui sont interpellées et à travers elles la politique sécuritaire dans une capitale qui veut se moderniser quoiqu’il en coûte. Cette agression mortelle n’est pas la première depuis la recrudescence du banditisme à Nouakchott et à Nouadhibou. Et également les récidivistes qui sortent des prisons sans suivi et sans projet de réinsertion sociale. Les Mauritaniens attendent des réponses musclées face à l’insécurité qui gagne du terrain.
Cherif Kane
Journaliste
Source : Kassataya
Ce drame relance l’insécurité à Nouakchott exacerbée par des repris de justice étrangers ou nationaux. Au-delà des faits c’est le manque de professionnalisme des policiers face à des agresseurs dangereux comme en témoigne leur fuite face à la menace du criminel. La victime, un haut responsable aurait pu survivre si les secours étaient venus à temps. Le dysfonctionnement du numéro vert y est également pour quelque chose. Ce sont également les prisons et la justice qui sont interpellées et à travers elles la politique sécuritaire dans une capitale qui veut se moderniser quoiqu’il en coûte. Cette agression mortelle n’est pas la première depuis la recrudescence du banditisme à Nouakchott et à Nouadhibou. Et également les récidivistes qui sortent des prisons sans suivi et sans projet de réinsertion sociale. Les Mauritaniens attendent des réponses musclées face à l’insécurité qui gagne du terrain.
Cherif Kane
Journaliste
Source : Kassataya