A la veille de la nouvelle année 2025, les observateurs reviennent sur l’année 2024 marquée par la réélection du président Ould Ghazouani. Les inondations catastrophiques de la vallée et le projet de loi sur les partis politiques.
Les Mauritaniens se sont rendus aux urnes en juin 2024 pour réélire le président Ould Ghazouani avec une large majorité plus de 54 pour cent des suffrages. Ce deuxième mandat comme le premier en 2019 est vivement contesté par l’opposition qui dénonçait des fraudes.
De graves dysfonctionnements de la CENI ont fait basculer le pays dans une crise post-électorale inédite. Quatre jeunes manifestants à Kaédi contre cette réélection sont assassinés par des gendarmes sans suite judiciaire. L’opposition n’a pas tiré les leçons dont une partie, les deux principaux partis l’UFP et le RFD ont signé un pacte républicain qui a contribué plus à diviser l’opposition et consolider le pouvoir.
Cette deuxième mandature est marquée par la nomination d’un premier ministre, un ancien du sérail ancien argentier du régime de Ould Aziz. C’est la confirmation d’une politique des riches avec une feuille de route pour accélérer le programme prioritaire de Ould Ghazouani. Hormis les présidentielles deux autres points noirs ont marqué l’année 2024. D’abord les inondations de la vallée à la suite des crues du Fleuve Sénégal.
Une gestion calamiteuse de cette catastrophe naturelle par le gouvernement et au plus haut sommet de l’Etat abonné absent au chevet des familles sinistrées. Jamais les populations de la vallée ne sont senties abandonnées par les pouvoirs publics : secours lents, relogement sous des tentes.L’autre point noir c’est l’adoption au forceps du projet de loi sur les partis politiques qui consacre ainsi la mort cérébrale des partis politiques et la suprématie du parti au pouvoir INSAF. En définitive c’est une année 2024 qui laisse peu d’espoir à la lutte contre la pauvreté, la corruption qui gangrène notamment la police nationale et l’égalité entre tous les Mauritaniens.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Les Mauritaniens se sont rendus aux urnes en juin 2024 pour réélire le président Ould Ghazouani avec une large majorité plus de 54 pour cent des suffrages. Ce deuxième mandat comme le premier en 2019 est vivement contesté par l’opposition qui dénonçait des fraudes.
De graves dysfonctionnements de la CENI ont fait basculer le pays dans une crise post-électorale inédite. Quatre jeunes manifestants à Kaédi contre cette réélection sont assassinés par des gendarmes sans suite judiciaire. L’opposition n’a pas tiré les leçons dont une partie, les deux principaux partis l’UFP et le RFD ont signé un pacte républicain qui a contribué plus à diviser l’opposition et consolider le pouvoir.
Cette deuxième mandature est marquée par la nomination d’un premier ministre, un ancien du sérail ancien argentier du régime de Ould Aziz. C’est la confirmation d’une politique des riches avec une feuille de route pour accélérer le programme prioritaire de Ould Ghazouani. Hormis les présidentielles deux autres points noirs ont marqué l’année 2024. D’abord les inondations de la vallée à la suite des crues du Fleuve Sénégal.
Une gestion calamiteuse de cette catastrophe naturelle par le gouvernement et au plus haut sommet de l’Etat abonné absent au chevet des familles sinistrées. Jamais les populations de la vallée ne sont senties abandonnées par les pouvoirs publics : secours lents, relogement sous des tentes.L’autre point noir c’est l’adoption au forceps du projet de loi sur les partis politiques qui consacre ainsi la mort cérébrale des partis politiques et la suprématie du parti au pouvoir INSAF. En définitive c’est une année 2024 qui laisse peu d’espoir à la lutte contre la pauvreté, la corruption qui gangrène notamment la police nationale et l’égalité entre tous les Mauritaniens.
Cherif Kane
Source : Kassataya