Les observateurs n’attendent rien de la session mi-annuelle du Haut conseil de la justice qui vient de s’ouvrir dans la capitale mauritanienne. Ce rendez-vous sous la présidence de Ould Ghazouani est une rhétorique sur les questions liées à la justice.
Ce première session du deuxième mandat de Ould Ghazouani n’apportera pas aucune avancée sur l’efficacité et l’indépendance du système judiciaire. Ce sentiment des observateurs est justifié par un exemple édifiant après la crise postélectorale de 2024 symbolisé par l’assassinat de quatre jeunes manifestants à Kaédi par des gendarmes. Les enquêtes semblent être classées et les auteurs de ces crimes ne sont toujours pas inquiétés par la justice. L’impunité est le talon d’Achille du régime de Ould Ghazouani.
Au fil des années le Haut conseil de la justice est devenu un gadget politique qui sert à exercer des pressions sur les magistrats au point que certains juges ne respectent plus leur éthique professionnelle. C’est une session qui n’est pas importante pour le justiciable s’inscrivant dans une continuité du mauvais fonctionnement de la justice.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce première session du deuxième mandat de Ould Ghazouani n’apportera pas aucune avancée sur l’efficacité et l’indépendance du système judiciaire. Ce sentiment des observateurs est justifié par un exemple édifiant après la crise postélectorale de 2024 symbolisé par l’assassinat de quatre jeunes manifestants à Kaédi par des gendarmes. Les enquêtes semblent être classées et les auteurs de ces crimes ne sont toujours pas inquiétés par la justice. L’impunité est le talon d’Achille du régime de Ould Ghazouani.
Au fil des années le Haut conseil de la justice est devenu un gadget politique qui sert à exercer des pressions sur les magistrats au point que certains juges ne respectent plus leur éthique professionnelle. C’est une session qui n’est pas importante pour le justiciable s’inscrivant dans une continuité du mauvais fonctionnement de la justice.
Cherif Kane
Source : Kassataya