Au moment où le président mauritanien veut apaiser le climat politique, des manifestants qui protestaient cette semaine à Nouakchott contre la célébration du 28 novembre, sont toujours détenus arbitrairement en prison.
Cette manifestation dans la capitale mauritanienne s’inscrit dans le cadre d’une journée de deuil pour les veufs et orphelins pour commémorer l’assassinat de 28 soldats négro-africains à la base d’Inal en 1990. C’est l’autre 28 novembre, une fuite en avant des autorités de Nouakchott depuis 34 ans pour régler définitivement le passif humanitaire.
Ces arrestations et emprisonnements indignent les observateurs qui pointent un régime autoritaire et s’interrogent en même sur la crédibilité d’un dialogue politique que Ould Ghazouani vient de relancer. Son silence sur cette tragédie depuis son élection en 2019 ressemble fort à une acceptation de l’amnistie de génocidaires dont certains sont actifs encore sur la scène nationale. Parmi eux l’actuel président de l’Assemblée nationale Ould Menguett présumé tortionnaire des années de braise de 1986 à 1993. Pour les Mauritaniens c’est un devoir de mémoire de justice et de réparation. La détention de manifestants est arbitraire.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette manifestation dans la capitale mauritanienne s’inscrit dans le cadre d’une journée de deuil pour les veufs et orphelins pour commémorer l’assassinat de 28 soldats négro-africains à la base d’Inal en 1990. C’est l’autre 28 novembre, une fuite en avant des autorités de Nouakchott depuis 34 ans pour régler définitivement le passif humanitaire.
Ces arrestations et emprisonnements indignent les observateurs qui pointent un régime autoritaire et s’interrogent en même sur la crédibilité d’un dialogue politique que Ould Ghazouani vient de relancer. Son silence sur cette tragédie depuis son élection en 2019 ressemble fort à une acceptation de l’amnistie de génocidaires dont certains sont actifs encore sur la scène nationale. Parmi eux l’actuel président de l’Assemblée nationale Ould Menguett présumé tortionnaire des années de braise de 1986 à 1993. Pour les Mauritaniens c’est un devoir de mémoire de justice et de réparation. La détention de manifestants est arbitraire.
Cherif Kane
Source : Kassataya