Le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) va financer le parlement mauritanien à hauteur de 1 300 000 dollars pour renforcer la législation nationale et l’action gouvernementale. Ce coup de pouce financier est considéré par les observateurs comme une aubaine pour le chef de l’exécutif dans la gestion des deniers publics.
En renforçant ainsi la législation nationale, les Nations-Unies apparaissent comme une institution qui ferme les yeux sur les graves violations des droits de l’homme depuis l’accession au pouvoir de Ould El Ghazouani. Des militants des droits de l’homme et d’autres citoyens sont assassinés par la police avec des condamnations des policiers qui laissent planer une justice à deux vitesses. Et au niveau de l’Assemblée nationale les atteintes récentes à l’immunité parlementaire de députés de l’opposition en disent long de l’instrumentalisation du parlement à des fins politiques.
Ce financement du programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) qui touche également la gestion de l’argent public ne rend pas service aux contribuables qui attendent la restitution des biens volés à l’Etat par ceux-là mêmes qui gouvernent. C’est encore une fois la crédibilité des institutions internationales qui est pointée du doigt. Elles semblent ne pas accorder une importance aux conséquences de ces détournements de l’argent public sur la pauvreté des Mauritaniens.
Cherif Kane
Source : Kassataya
En renforçant ainsi la législation nationale, les Nations-Unies apparaissent comme une institution qui ferme les yeux sur les graves violations des droits de l’homme depuis l’accession au pouvoir de Ould El Ghazouani. Des militants des droits de l’homme et d’autres citoyens sont assassinés par la police avec des condamnations des policiers qui laissent planer une justice à deux vitesses. Et au niveau de l’Assemblée nationale les atteintes récentes à l’immunité parlementaire de députés de l’opposition en disent long de l’instrumentalisation du parlement à des fins politiques.
Ce financement du programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) qui touche également la gestion de l’argent public ne rend pas service aux contribuables qui attendent la restitution des biens volés à l’Etat par ceux-là mêmes qui gouvernent. C’est encore une fois la crédibilité des institutions internationales qui est pointée du doigt. Elles semblent ne pas accorder une importance aux conséquences de ces détournements de l’argent public sur la pauvreté des Mauritaniens.
Cherif Kane
Source : Kassataya