Pas de surprise pour les observateurs, le président Ould El Ghazouani rempile pour un second quinquennat sur fond d’une victoire qui ressemble fort au scrutin de 2019 : une crise post-électorale. C’est le premier enseignement du scrutin du 29 juin dernier qui étale au grand jour des élections pour la deuxième fois entachée d’irrégularités et de fraudes.
Le deuxième enseignement est relatif à une opposition toujours naïve qui n’a pas réussi à réformer un système électoral sous la supervision d’une commission nationale électorale indépendante (CENI) partiale, incompétente, inféodée au parti au pouvoir INSAV et spécialisée dans les manipulations du fichier électoral. Mais malgré cette tricherie politique, le candidat antisystème le plus redoutable Biram Abeid maintient son statut de premier opposant après trois tentatives présidentielles échouées.
C’est le troisième enseignement qui interpelle toute l’opposition à revoir sa stratégie d’alternance dans un pays gouverné par des militaires depuis 1978. C’est l’alternance militaire qui est pointée du doigt. Et au-delà c’est le système politique ou le racisme d’Etat instauré depuis 1960 qui exclut la direction de l’Etat par les autres composantes de la Mauritanie considérée seulement arabe. Enfin la réélection de Ould Ghazouani relance de nombreux défis dont les plus importants, l’eau, l’électricité, et la sécurité et la cohabitation. C’est le quatrième enseignement.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Le deuxième enseignement est relatif à une opposition toujours naïve qui n’a pas réussi à réformer un système électoral sous la supervision d’une commission nationale électorale indépendante (CENI) partiale, incompétente, inféodée au parti au pouvoir INSAV et spécialisée dans les manipulations du fichier électoral. Mais malgré cette tricherie politique, le candidat antisystème le plus redoutable Biram Abeid maintient son statut de premier opposant après trois tentatives présidentielles échouées.
C’est le troisième enseignement qui interpelle toute l’opposition à revoir sa stratégie d’alternance dans un pays gouverné par des militaires depuis 1978. C’est l’alternance militaire qui est pointée du doigt. Et au-delà c’est le système politique ou le racisme d’Etat instauré depuis 1960 qui exclut la direction de l’Etat par les autres composantes de la Mauritanie considérée seulement arabe. Enfin la réélection de Ould Ghazouani relance de nombreux défis dont les plus importants, l’eau, l’électricité, et la sécurité et la cohabitation. C’est le quatrième enseignement.
Cherif Kane
Source : Kassataya