La police vient de récidiver à Kaédi. L’Etat mauritanien refuse l’autopsie des quatre jeunes assassinés dans le commissariat de la capitale du Gorgol. Ces faits sont révélateurs de la tragédie après la réélection de Ould Ghazouani.
Comme le jeune Mohammed Lemine à Boghé, les quatre jeunes assassinés dans le commissariat de police à Kaédi, sont enterrés sans autopsie. Les autorités politiques en ont décidé ainsi pour couvrir encore une fois la police. La fuite en avant du ministre de l’Intérieur sur les circonstances des évènements en dit long des dessous de cette quatrième affaire d’Etat depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019.
La pression exercée dans la capitale du Gorgol par le pouvoir central, les chefs religieux, le Maire et sur les familles éplorées, est un marqueur du régime de Ould Ghazouani pour contourner la justice. Et à chaque fois que le régime est en danger, il instrumentalise l’étranger comme le bouc émissaire c’est-à-dire le principal responsable du soulèvement des jeunes. Une rhétorique symbolique pour justifier la répression des forces de l’ordre.
Les commissariats sont désormais des mouroirs des citoyens noirs en Mauritanie. Le silence de la communauté internationale et africaine sur le racisme d’Etat, est inquiétant malgré les nombreuses alertes des observateurs et des ONG nationales et internationales.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Comme le jeune Mohammed Lemine à Boghé, les quatre jeunes assassinés dans le commissariat de police à Kaédi, sont enterrés sans autopsie. Les autorités politiques en ont décidé ainsi pour couvrir encore une fois la police. La fuite en avant du ministre de l’Intérieur sur les circonstances des évènements en dit long des dessous de cette quatrième affaire d’Etat depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019.
La pression exercée dans la capitale du Gorgol par le pouvoir central, les chefs religieux, le Maire et sur les familles éplorées, est un marqueur du régime de Ould Ghazouani pour contourner la justice. Et à chaque fois que le régime est en danger, il instrumentalise l’étranger comme le bouc émissaire c’est-à-dire le principal responsable du soulèvement des jeunes. Une rhétorique symbolique pour justifier la répression des forces de l’ordre.
Les commissariats sont désormais des mouroirs des citoyens noirs en Mauritanie. Le silence de la communauté internationale et africaine sur le racisme d’Etat, est inquiétant malgré les nombreuses alertes des observateurs et des ONG nationales et internationales.
Cherif Kane
Source : Kassataya