L’information selon laquelle une pétition serait en train de circuler au sein du patronat mauritanien pour appeler les Mauritaniens à plus de modération pour les cérémonies de mariage.
Dans un pays où les traditions de cérémonie familiale sont ancrées dans les mœurs, les dépenses insolentes sont en général l’apanage des riches, Une catégorie mauritanienne privilégiée de plus en plus nombreuse ; Ce cumul de richesse généralement mal acquise réside dans la corruption, le détournement des deniers publics et le blanchiment d’argent.
Les somptueuses villas dans les quartiers riches témoignent de cette émergence de nouveaux riches. Cette initiative de pétition voire une charte pour sensibiliser sur les cérémonies sociales et festives pompeuses émanerait du patronat. Un paradoxe venant des plus aisés.
C’est une fausse bonne solution contre la mal gouvernance qui passe d’abord par un changement de mentalité de comportement sur les dots faramineuses et ensuite par l’application de la loi. Dans un pays qui se dit islamique, les dépenses excessives sont interdites par l’islam. CE clin d’œil du patronat est une invitation au gouvernement de Ould Diay à initier des mesures idoines pour faire reculer les mentalités rétrogrades dans un pays essentiellement tribal.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Dans un pays où les traditions de cérémonie familiale sont ancrées dans les mœurs, les dépenses insolentes sont en général l’apanage des riches, Une catégorie mauritanienne privilégiée de plus en plus nombreuse ; Ce cumul de richesse généralement mal acquise réside dans la corruption, le détournement des deniers publics et le blanchiment d’argent.
Les somptueuses villas dans les quartiers riches témoignent de cette émergence de nouveaux riches. Cette initiative de pétition voire une charte pour sensibiliser sur les cérémonies sociales et festives pompeuses émanerait du patronat. Un paradoxe venant des plus aisés.
C’est une fausse bonne solution contre la mal gouvernance qui passe d’abord par un changement de mentalité de comportement sur les dots faramineuses et ensuite par l’application de la loi. Dans un pays qui se dit islamique, les dépenses excessives sont interdites par l’islam. CE clin d’œil du patronat est une invitation au gouvernement de Ould Diay à initier des mesures idoines pour faire reculer les mentalités rétrogrades dans un pays essentiellement tribal.
Cherif Kane
Source : Kassataya