Le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement remet sur la table la lutte contre la corruption sur fond de tolérance zéro. C’est la bonne gouvernance pour ce second mandat qui est pointée du doigt.
Ce retour de la tolérance est un secret de Polichinelle. Les trois dernières années du premier mandat de Ould Ghazouani ont été marquées par cette mesure face à l’incompétence de certains ministres dont la plupart ne font plus partie du gouvernement de Ould Diaye. Edictée par le chef de l’Etat, elle n’avait pas suffi à garantir le succés des projets de développement notamment sur l’eau et l’électricité, deux secteurs clés où l’Etat a injecté des milliards d’ouguiyas avec peu de résultats.
La principale raison de l’échec c’est l’absence d’application. Les responsables de gabegie et de corruption généralement proches du régime ne sont pas inquiétés par la justice. Et puis les marchés publics sont plus maintenant entre les mains du patronat. Le deuxième aspect de la lutte contre la corruption relative à la déclaration du patrimoine des membres du gouvernement reste une simple formalité informative.
L’opinion publique n’a aucune idée du patrimoine des gouvernants à commencer par le président de la République. Les observateurs ne s’attendent pas à une amélioration d’une tolérance zéro qui n’est même pas prise au sérieux par le sommet de l’Etat.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce retour de la tolérance est un secret de Polichinelle. Les trois dernières années du premier mandat de Ould Ghazouani ont été marquées par cette mesure face à l’incompétence de certains ministres dont la plupart ne font plus partie du gouvernement de Ould Diaye. Edictée par le chef de l’Etat, elle n’avait pas suffi à garantir le succés des projets de développement notamment sur l’eau et l’électricité, deux secteurs clés où l’Etat a injecté des milliards d’ouguiyas avec peu de résultats.
La principale raison de l’échec c’est l’absence d’application. Les responsables de gabegie et de corruption généralement proches du régime ne sont pas inquiétés par la justice. Et puis les marchés publics sont plus maintenant entre les mains du patronat. Le deuxième aspect de la lutte contre la corruption relative à la déclaration du patrimoine des membres du gouvernement reste une simple formalité informative.
L’opinion publique n’a aucune idée du patrimoine des gouvernants à commencer par le président de la République. Les observateurs ne s’attendent pas à une amélioration d’une tolérance zéro qui n’est même pas prise au sérieux par le sommet de l’Etat.
Cherif Kane
Source : Kassataya