La protestation cette semaine du Mouvement Ensemble au service du peuple “And Tawaxu Askanwi” contre l’exclusion de Ndiago de la liste des sites d’expérimentation de l’enseignement des langues nationales est considérée par les observateurs comme une anomalie de la loi d’orientation sur l’éducation.
C’est la nature discriminatoire de cette réforme du système éducatif qui est pointé du doigt depuis son démarrage en 2023. La rentrée d’octobre prochain marque le début d’expérimentation des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) dans les sites ciblés par l’Education nationale. Parmi les localités qui ne sont pas choisies par le ministère figure la commune de Ndiago qui regroupe la plus forte communauté ouolof du pays.
En l’excluant de cette rentrée scolaire ce sont les nombreux établissements scolaires qui seront privés d’un enseignement dans leurs langues maternelles. Une anomalie d’une réforme à la base qui exclut que l’écolier ouolof phone apprenne dans sa langue maternelle.
Cette contradiction flagrante de l’enseignement des langues nationales vise à aboutir à des langues de communication et non d’enseignement C’est une fuite en avant camouflée et pénalise les écoliers non arabophones. Cette réforme accélère le processus d’arabisation.
L’exemple de Ndiago est édifiant. La première anomalie c’est le refus du régime de Ould Ghazouani et de tous les régimes précédents d’officialiser le pulaar, le soninké et l’ouolof au même titre que l’arabe. C’est tout le paradoxe du système éducatif.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est la nature discriminatoire de cette réforme du système éducatif qui est pointé du doigt depuis son démarrage en 2023. La rentrée d’octobre prochain marque le début d’expérimentation des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof) dans les sites ciblés par l’Education nationale. Parmi les localités qui ne sont pas choisies par le ministère figure la commune de Ndiago qui regroupe la plus forte communauté ouolof du pays.
En l’excluant de cette rentrée scolaire ce sont les nombreux établissements scolaires qui seront privés d’un enseignement dans leurs langues maternelles. Une anomalie d’une réforme à la base qui exclut que l’écolier ouolof phone apprenne dans sa langue maternelle.
Cette contradiction flagrante de l’enseignement des langues nationales vise à aboutir à des langues de communication et non d’enseignement C’est une fuite en avant camouflée et pénalise les écoliers non arabophones. Cette réforme accélère le processus d’arabisation.
L’exemple de Ndiago est édifiant. La première anomalie c’est le refus du régime de Ould Ghazouani et de tous les régimes précédents d’officialiser le pulaar, le soninké et l’ouolof au même titre que l’arabe. C’est tout le paradoxe du système éducatif.
Cherif Kane
Source : Kassataya