Le directeur général de la Sûreté nationale ne cache pas sa colère contre les abus d’agents de la police dans une circulaire adressée cette semaine aux directeurs et commissaires régionaux. Cette recherche de gain financier des agents de police ne date pas d’aujourd’hui. L’ampleur du phénomène inquiète les observateurs.
Cet appât du gain des policiers chargés des points de contrôle des entrées des routiers, des passages frontaliers et des points de contrôle temporaires à l’intérieur des villes s’inscrit dans un processus de corruption qui semble être toléré jusqu’ici par les régimes successifs.
Ce comportement anti-citoyen n’a pas fait l’objet depuis 2019 de mesures contre ces abus. C’est maintenant après cinq années de gouvernance que la nouvelle équipe gouvernementale tente d’y apporter des réponses.
L’activation d’un numéro vert pour permettre aux victimes de dénoncer les agents véreux ne suffit pas pour régler des problèmes de comportement. Les autres abus de pouvoir de la police sont relatifs à leur comportement dans les commissariats de police qui sont devenus des mouroirs à ciel ouvert des citoyens durant le premier quinquennat de Ould Ghazouani. Les observateurs ne sont dupes. L’Etat n’existe pas en Mauritanie. C’est la tribu qui gouverne.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cet appât du gain des policiers chargés des points de contrôle des entrées des routiers, des passages frontaliers et des points de contrôle temporaires à l’intérieur des villes s’inscrit dans un processus de corruption qui semble être toléré jusqu’ici par les régimes successifs.
Ce comportement anti-citoyen n’a pas fait l’objet depuis 2019 de mesures contre ces abus. C’est maintenant après cinq années de gouvernance que la nouvelle équipe gouvernementale tente d’y apporter des réponses.
L’activation d’un numéro vert pour permettre aux victimes de dénoncer les agents véreux ne suffit pas pour régler des problèmes de comportement. Les autres abus de pouvoir de la police sont relatifs à leur comportement dans les commissariats de police qui sont devenus des mouroirs à ciel ouvert des citoyens durant le premier quinquennat de Ould Ghazouani. Les observateurs ne sont dupes. L’Etat n’existe pas en Mauritanie. C’est la tribu qui gouverne.
Cherif Kane
Source : Kassataya