Le gouvernement de Ould Diay va lancer dans les mois à venir un dialogue national franc et inclusif pour consolider la démocratie en Mauritanie.
Ce signal fort de gouvernance plus transparente et démocratique dans sa déclaration de politique générale devant le parlement, est considéré par les observateurs avant tout comme une volonté politique d’apaiser le climat politique après une présidentielle contestée par l’opposition et suivie d’une crise post-électorale sans précédent. Ce lancement prochainement d’un dialogue politique est une pirouette pour anesthésier encore une fois une opposition qui n’a pas encore retrouver son unité après un premier mandat de Ould Ghazouani marqué par un pacte républicain signé par les deux principaux partis de l’opposition qui avaient perdu les élections de 2023. Ould Diay entend faire mieux que son prédécesseur en n’excluant personne au dialogue national.
Le fond du problème n’est pas seulement une concertation avec les partis officiels et non officiels, les acteurs institutionnels et associatifs, la société civile, les acteurs religieux mais de s’armer d’un courage politique pour de véritables réformes qui vont faire bouger le curseur du statu quo. Le dialogue devra aboutir à une réforme du système électoral, une reconnaissance des FPC et du RAG, le règlement de la question d’intelligence nationale ou le passif humanitaire, l’officialisation des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof), l’arrêt du processus d’arabisation à outrance et la révision de la loi d’orientation sur l’éducation, l’arrêt des nominations monocolores du chef de l’exécutif ne renonçant pas à porter ses habits de président de tous les Mauritaniens. Seules des réformes de la CENI et du Conseil constitutionnel pourraient conduire à des élections libres, transparentes et inclusives.
Source : Kassataya
Ce signal fort de gouvernance plus transparente et démocratique dans sa déclaration de politique générale devant le parlement, est considéré par les observateurs avant tout comme une volonté politique d’apaiser le climat politique après une présidentielle contestée par l’opposition et suivie d’une crise post-électorale sans précédent. Ce lancement prochainement d’un dialogue politique est une pirouette pour anesthésier encore une fois une opposition qui n’a pas encore retrouver son unité après un premier mandat de Ould Ghazouani marqué par un pacte républicain signé par les deux principaux partis de l’opposition qui avaient perdu les élections de 2023. Ould Diay entend faire mieux que son prédécesseur en n’excluant personne au dialogue national.
Le fond du problème n’est pas seulement une concertation avec les partis officiels et non officiels, les acteurs institutionnels et associatifs, la société civile, les acteurs religieux mais de s’armer d’un courage politique pour de véritables réformes qui vont faire bouger le curseur du statu quo. Le dialogue devra aboutir à une réforme du système électoral, une reconnaissance des FPC et du RAG, le règlement de la question d’intelligence nationale ou le passif humanitaire, l’officialisation des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof), l’arrêt du processus d’arabisation à outrance et la révision de la loi d’orientation sur l’éducation, l’arrêt des nominations monocolores du chef de l’exécutif ne renonçant pas à porter ses habits de président de tous les Mauritaniens. Seules des réformes de la CENI et du Conseil constitutionnel pourraient conduire à des élections libres, transparentes et inclusives.
Source : Kassataya