La réélection de Ould El Ghazouani n’est pas seulement entachée de fraudes mais aussi de sang des jeunes martyrs de Kaédi. Les habitants pleurent toujours leurs enfants tombés sous les balles de la soldatesque du régime de Ould El Ghazouani.
Ce deuxième mandat de Ould El Ghazouani commence mal et annonce un nouveau visage d’un régime qui ressemble fort à celui du génocidaire Ould Taya. Le massacre de Kaédi avec plus de trois morts officiellement est considéré par les observateurs comme une nouvelle affaire d’Etat après les bavures de la police nationale de Nouakchott sur les assassinats du militant des droits de l’homme Cheine Ould Souvi, des citoyens Oumar Diop à Nouakchott et de Mohamed Lemine à Boghé.
En cachant les circonstances de la tragédie de Kaédi, le ministre de l’Intérieur entend couvrir la police et tous les complices locaux dont le maire de la ville. Certaines sources locales pointent même de charniers. La situation est gravissime. Et cette deuxième victoire de Ould El Ghazouani est sous le signe d’un deuil de la capitale du Gorgol qui pleure ses morts.
L’indignation est comble. Il ne peut y avoir un dialogue de Biram Abeid ou des autres leaders de l’opposition avec Ould El Ghazouani sans au préalable des enquêtes pour apporter la lumière sur les évènements de Kaédi et la libération de tous les détenus.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce deuxième mandat de Ould El Ghazouani commence mal et annonce un nouveau visage d’un régime qui ressemble fort à celui du génocidaire Ould Taya. Le massacre de Kaédi avec plus de trois morts officiellement est considéré par les observateurs comme une nouvelle affaire d’Etat après les bavures de la police nationale de Nouakchott sur les assassinats du militant des droits de l’homme Cheine Ould Souvi, des citoyens Oumar Diop à Nouakchott et de Mohamed Lemine à Boghé.
En cachant les circonstances de la tragédie de Kaédi, le ministre de l’Intérieur entend couvrir la police et tous les complices locaux dont le maire de la ville. Certaines sources locales pointent même de charniers. La situation est gravissime. Et cette deuxième victoire de Ould El Ghazouani est sous le signe d’un deuil de la capitale du Gorgol qui pleure ses morts.
L’indignation est comble. Il ne peut y avoir un dialogue de Biram Abeid ou des autres leaders de l’opposition avec Ould El Ghazouani sans au préalable des enquêtes pour apporter la lumière sur les évènements de Kaédi et la libération de tous les détenus.
Cherif Kane
Source : Kassataya