Malgré les évènements de Kaédi, le candidat de la première force de l’opposition TAWASSOUL et le candidat le professeur Outouma Soumaré ont félicité le président Ould Ghazouani. Ce positionnement est considéré par les observateurs comme une reconnaissance des résultats d’un scrutin entachée de fraudes.
Et pourtant quatre candidats de l’opposition se sont concertés après les résultats publiés par la CENI pour prendre une décision commune. Mais malheureusement cette réunion de façade a vite tourné aux félicitations du candidat du parti islamiste et du candidat Outouma Soumaré au président réélu Ould Ghazouani.
Cette reconnaissance des résultats du scrutin du 29 juin dernier intervient au moment où les violences policières à Kaédi font trois morts officiellement alors que les réseaux sociaux annoncent près de huit morts. Les manifestations se multiplient sur tout le territoire et les nombreuses arrestations arbitraires sont suivies de tortures dans les commissariats de police.
La Mauritanie est en train de basculer dans le cycle de la crise post-électorale inédite. L’opposition condamne mais reste divisée comme si c’est une malédiction. En attendant la confirmation du conseil constitutionnel de la réélection de Ould Ghazouani pour un second mandat, les Mauritaniens vivent sous la terreur d’un régime militaire sous vernis démocratique. Et la communauté internationale comme d’habitude ne reconnaît que les régimes en place. Et c’est le peuple mauritanien qui en pâtit.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Et pourtant quatre candidats de l’opposition se sont concertés après les résultats publiés par la CENI pour prendre une décision commune. Mais malheureusement cette réunion de façade a vite tourné aux félicitations du candidat du parti islamiste et du candidat Outouma Soumaré au président réélu Ould Ghazouani.
Cette reconnaissance des résultats du scrutin du 29 juin dernier intervient au moment où les violences policières à Kaédi font trois morts officiellement alors que les réseaux sociaux annoncent près de huit morts. Les manifestations se multiplient sur tout le territoire et les nombreuses arrestations arbitraires sont suivies de tortures dans les commissariats de police.
La Mauritanie est en train de basculer dans le cycle de la crise post-électorale inédite. L’opposition condamne mais reste divisée comme si c’est une malédiction. En attendant la confirmation du conseil constitutionnel de la réélection de Ould Ghazouani pour un second mandat, les Mauritaniens vivent sous la terreur d’un régime militaire sous vernis démocratique. Et la communauté internationale comme d’habitude ne reconnaît que les régimes en place. Et c’est le peuple mauritanien qui en pâtit.
Cherif Kane
Source : Kassataya