Dans deux jours, Les Mauritaniens vont aller aux urnes pour réélire Ould Ghazouani ou élire un nouveau président pour un quinquennat. La campagne s’est déroulée normalement dans l’ensemble hormis les derniers actes de vandalisme enregistrés à Nouadhibou qui sont condamnables.
L’opposition apparaît eue fait une bonne campagne mais le candidat à sa propre succession Ould Ghazouani reste toujours le grand favori. Le président sortant a étalé devant les populations son programme prioritaire, l’épine dorsale de sa campagne.
Le président sortant promet de l’emploi aux jeunes et de mettre fin à la soif et à la faim des trois quarts de Mauritaniens. Mais cela reste insuffisant pour les milliers de citoyens qui ne pourront pas accomplir leur devoir de citoyen le 29 juin prochain faute d’état-civil. Cette discrimination au niveau de l’enrôlement est le talon d’Achille de la politique du gouvernement depuis 2019. L’opposition qui n’a pas tiré les leçons des élections précédentes a déroulé une campagne menée par plusieurs coalitions. Une rencontre avec le peuple qui manque de tonicité et d’innovations dans la façon de faire.
Les candidats affichant plus des revendications sur l’unité nationale et la cohésion sociale, la restauration d’un Etat de droit et des promesses électorales sociales que d’une rupture avec le système en place depuis 1960 même si le candidat antisytème Biram Abeid fait exception. Le 29 juin prochain, la CENI est devant ses responsabilités pour assurer la transparence des élections à laquelle attendent les Mauritaniens qui aspirent à un changement. A deux jours du scrutin, les observateurs sont pessimistes et ils pointent une révélation d’un expert international sur la manipulation des listes électorales au niveau de la répétition de données électorales sur 420 personnes et bien d’autres manipulations.
Cherif Kane
Source : Kassataya
L’opposition apparaît eue fait une bonne campagne mais le candidat à sa propre succession Ould Ghazouani reste toujours le grand favori. Le président sortant a étalé devant les populations son programme prioritaire, l’épine dorsale de sa campagne.
Le président sortant promet de l’emploi aux jeunes et de mettre fin à la soif et à la faim des trois quarts de Mauritaniens. Mais cela reste insuffisant pour les milliers de citoyens qui ne pourront pas accomplir leur devoir de citoyen le 29 juin prochain faute d’état-civil. Cette discrimination au niveau de l’enrôlement est le talon d’Achille de la politique du gouvernement depuis 2019. L’opposition qui n’a pas tiré les leçons des élections précédentes a déroulé une campagne menée par plusieurs coalitions. Une rencontre avec le peuple qui manque de tonicité et d’innovations dans la façon de faire.
Les candidats affichant plus des revendications sur l’unité nationale et la cohésion sociale, la restauration d’un Etat de droit et des promesses électorales sociales que d’une rupture avec le système en place depuis 1960 même si le candidat antisytème Biram Abeid fait exception. Le 29 juin prochain, la CENI est devant ses responsabilités pour assurer la transparence des élections à laquelle attendent les Mauritaniens qui aspirent à un changement. A deux jours du scrutin, les observateurs sont pessimistes et ils pointent une révélation d’un expert international sur la manipulation des listes électorales au niveau de la répétition de données électorales sur 420 personnes et bien d’autres manipulations.
Cherif Kane
Source : Kassataya