La sortie dans la rue cette semaine à Nouakchott de l’opposition mauritanienne contre les résultats du scrutin du 13 mai dernier est considérée par les observateurs comme une mobilisation sociale retrouvée après quatre ans d’hibernation et d’union sacrée avec le président Ould Ghazouani.
C’est la deuxième manifestation de l’opposition après les résultats du triple scrutin du 13 mai dernier. L’opposition retrouve ses muscles pour presser Ould Ghazouani à annuler les élections au moment où le nouveau parlement s’apprête à élire son président et les conseils régionaux et municipaux en place. Ce qui rend inaudible la forte mobilisation de l’opposition sous la houlette de partis grands perdants aux élections (l’UFP, RFD, APP) dont l’absence à l’Assemblée nationale constitue un échec politique sans précédent.
Ces mousquetaires de l’opposition semblent retrouver un nouveau souffle pour jouer la carte de l’opinion. Une bataille qu’elle ne gagnera que si les leaders se font Hara Kiri eux-mêmes. Autrement dit céder la place aux jeunes ou à d’autres moins jeunes aguerris plus près des militants et citoyens. L’urgence de refondation de ces partis traditionnels est plus que jamais à l’ordre du jour avec la présidentielle 2024 en ligne de mire.
Cherif Kane
C’est la deuxième manifestation de l’opposition après les résultats du triple scrutin du 13 mai dernier. L’opposition retrouve ses muscles pour presser Ould Ghazouani à annuler les élections au moment où le nouveau parlement s’apprête à élire son président et les conseils régionaux et municipaux en place. Ce qui rend inaudible la forte mobilisation de l’opposition sous la houlette de partis grands perdants aux élections (l’UFP, RFD, APP) dont l’absence à l’Assemblée nationale constitue un échec politique sans précédent.
Ces mousquetaires de l’opposition semblent retrouver un nouveau souffle pour jouer la carte de l’opinion. Une bataille qu’elle ne gagnera que si les leaders se font Hara Kiri eux-mêmes. Autrement dit céder la place aux jeunes ou à d’autres moins jeunes aguerris plus près des militants et citoyens. L’urgence de refondation de ces partis traditionnels est plus que jamais à l’ordre du jour avec la présidentielle 2024 en ligne de mire.
Cherif Kane