A la veille de la grande fête musulmane Aid Adha, la capitale mauritanienne vit au rythme des délestages tandis que la capitale économique Nouadhibou est sans eau depuis plus de deux semaines. Ce sont la SOMELEC et la SNDE qui sont pointées du doigt comme responsables de cette situation qui perdure.
Les Mauritaniens ne comprennent pas à quoi servent les milliards d’ouguiyas investis depuis des années dans les réseaux d’adduction d’eau potable et d’électricité de Nouakchott et de Nouadhibou si c’est pour vivre chaque année le calvaire des délestages intempestives et de pénurie d’eau. C’est la gouvernance de deux secteurs clé de l’énergie qui est en jeu. A la veille de l’Aid Adha ce sont les ménages et les métiers de couture qui en font les frais. En plus avec la canicule, les coupures d’électricité impactent la conservation des produits frais.
La mise en place de nouvelles centrales électriques semble ne pas donner des résultats escomptés. La gestion de la SOMELEC est à l’index et les Nouakchottois ne croient plus aux déclarations d’excédents par les dirigeants. Quant au problème de coupure récurrente de l’eau à Nouadhibou, le gouvernement avait promis depuis 2019 d’y faire face. Après quatre années, la SNDE n’y arrive pas.
Pour les observateurs sur place la vétusté des tuyaux reliant la ville de Nouadhibou à Boulenouar est un lourd handicap. Le dessalement de la mer serait la solution mais cela nécessite des financements extérieurs colossaux. Le dénominateur commun de Nouakchott et de Nouadhibou, c’est la croissance exponentielle de la population avec la capitale qui compte près d’un million d’habitants.
Cherif Kane
Les Mauritaniens ne comprennent pas à quoi servent les milliards d’ouguiyas investis depuis des années dans les réseaux d’adduction d’eau potable et d’électricité de Nouakchott et de Nouadhibou si c’est pour vivre chaque année le calvaire des délestages intempestives et de pénurie d’eau. C’est la gouvernance de deux secteurs clé de l’énergie qui est en jeu. A la veille de l’Aid Adha ce sont les ménages et les métiers de couture qui en font les frais. En plus avec la canicule, les coupures d’électricité impactent la conservation des produits frais.
La mise en place de nouvelles centrales électriques semble ne pas donner des résultats escomptés. La gestion de la SOMELEC est à l’index et les Nouakchottois ne croient plus aux déclarations d’excédents par les dirigeants. Quant au problème de coupure récurrente de l’eau à Nouadhibou, le gouvernement avait promis depuis 2019 d’y faire face. Après quatre années, la SNDE n’y arrive pas.
Pour les observateurs sur place la vétusté des tuyaux reliant la ville de Nouadhibou à Boulenouar est un lourd handicap. Le dessalement de la mer serait la solution mais cela nécessite des financements extérieurs colossaux. Le dénominateur commun de Nouakchott et de Nouadhibou, c’est la croissance exponentielle de la population avec la capitale qui compte près d’un million d’habitants.
Cherif Kane