A quatre jours du scrutin présidentiel c’est un professeur d’université de Nouakchott qui interpelle les sept candidats sur l’officialisation des langues nationales (pulaar, soninké et ouolof), véritable talon d’Achille des locataires du palais de Nouakchott de Mokhtar Ould Daddah à Ould El-Ghazouani.
Le professeur Kalidou Bâ part du principe que la constitution reconnaît depuis 1991 avec l’instauration de la démocratie en Mauritanie, l’arabe, le pulaar, le soninké et l’ouolof comme langues nationales et l’arabe la langue officielle. C’est clair. L’Etat mauritanien a tranché depuis cette date où il discrimine tout haut la composante négro-africaine. C’est une trahison de la république qui instaure ainsi une inégalité entre tous les citoyens.
Cette politique discriminatoire met au-dessus une communauté sur les autres à savoir les négro-africains et les harratins qui peinent à se débarrasser de leurs chaînes de l’esclavage. Cette discrimination linguistique est même entretenue par les médias privés qui consacrent plus de 80 pour cent de leur programme en arabe où l’audiovisuel public atteint plus de 90 pour cent. Et plus grave encore les hauts postes de l’administration sont réservés aux arabisants.
Cette exclusion presque dans tous les domaines ne laisse pas indifférent un professeur d’université a fortiori les observateurs qui suivent de près cette exclusion multidimensionnelle. Pour mettre fin à cette marginalisation, le professeur des universités de Nouakchott lance une pétition à l’intention des candidats présidentiels pour officialiser les langues nationales (pulaar, soninké et ouolof).
Cherif Kane
Source : Kassataya
Le professeur Kalidou Bâ part du principe que la constitution reconnaît depuis 1991 avec l’instauration de la démocratie en Mauritanie, l’arabe, le pulaar, le soninké et l’ouolof comme langues nationales et l’arabe la langue officielle. C’est clair. L’Etat mauritanien a tranché depuis cette date où il discrimine tout haut la composante négro-africaine. C’est une trahison de la république qui instaure ainsi une inégalité entre tous les citoyens.
Cette politique discriminatoire met au-dessus une communauté sur les autres à savoir les négro-africains et les harratins qui peinent à se débarrasser de leurs chaînes de l’esclavage. Cette discrimination linguistique est même entretenue par les médias privés qui consacrent plus de 80 pour cent de leur programme en arabe où l’audiovisuel public atteint plus de 90 pour cent. Et plus grave encore les hauts postes de l’administration sont réservés aux arabisants.
Cette exclusion presque dans tous les domaines ne laisse pas indifférent un professeur d’université a fortiori les observateurs qui suivent de près cette exclusion multidimensionnelle. Pour mettre fin à cette marginalisation, le professeur des universités de Nouakchott lance une pétition à l’intention des candidats présidentiels pour officialiser les langues nationales (pulaar, soninké et ouolof).
Cherif Kane
Source : Kassataya