Selon un leader du Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), ce regroupement de partis et de mouvements politiques hostiles au coup d'Etat du 6 août dernier, a posé un certain nombre de conditions avant toute participation aux rounds de négociation prévus dans deux semaines environ entre les acteurs de la crise mauritanienne dans la ville de Doha au Qatar. Le Front, qui exige la réinstallation du président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi dans ses fonctions, a fait savoir à la mission de la Fondation Arabe pour la démocratie lors de son séjour à Nouakchott, qu'il ne participera à aucune discussion avant la libération du président Sidi et de son premier Ministre Yahya Ould Ahmed Waghf, que les militaires donnent de solides garanties quant à leur volonté de restaurer l'ordre constitutionnel et de se retirer définitivement de la scène politique.
Le FNDD considère que toute discussion sans ces deux préalables est inutile. Les membres de ce regroupement soulignent qu'en tant que partisans du président Sidi, jamais autorisation ne leur a été donné pour lui rendre visite, depuis son arrestation le 6 août dernier. Ils ont formulé le vœu de le rencontrer et de discuter avec lui pour recueillir ses impressions et son avis sur la crise et les moyens de s'en sortir afin d'arrêter avec lui une position concertée.
Il faut rappeler qu'une délégation de la Fondation Arabe pour la Démocratie, une organisation présidée par l'épouse de l'Emir du Qatar Cheikha Moza Bint Nasser El Mesned, avait séjourné à Nouakchott. Elle était conduite par l'ancien ministre marocain des droits de l'Homme Mohamed Awjar et s'est entretenu pendant six jours avec les principaux protagonistes de la crise mauritanienne, y compris le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le président du Haut Conseil d'Etat le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Dans une déclaration à la fin de la mission, la délégation a souligné s'être entretenue avec toutes les parties mauritaniennes, évoquant la possibilité d'un round de négociation, qui réunira dans deux semaines dans la ville de Doha, l'ensemble des acteurs de la vie politique en Mauritanie.
lauthentique
Le FNDD considère que toute discussion sans ces deux préalables est inutile. Les membres de ce regroupement soulignent qu'en tant que partisans du président Sidi, jamais autorisation ne leur a été donné pour lui rendre visite, depuis son arrestation le 6 août dernier. Ils ont formulé le vœu de le rencontrer et de discuter avec lui pour recueillir ses impressions et son avis sur la crise et les moyens de s'en sortir afin d'arrêter avec lui une position concertée.
Il faut rappeler qu'une délégation de la Fondation Arabe pour la Démocratie, une organisation présidée par l'épouse de l'Emir du Qatar Cheikha Moza Bint Nasser El Mesned, avait séjourné à Nouakchott. Elle était conduite par l'ancien ministre marocain des droits de l'Homme Mohamed Awjar et s'est entretenu pendant six jours avec les principaux protagonistes de la crise mauritanienne, y compris le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le président du Haut Conseil d'Etat le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Dans une déclaration à la fin de la mission, la délégation a souligné s'être entretenue avec toutes les parties mauritaniennes, évoquant la possibilité d'un round de négociation, qui réunira dans deux semaines dans la ville de Doha, l'ensemble des acteurs de la vie politique en Mauritanie.
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