L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a fait des déclarations marquantes aujourd’hui lors de son procès, révélant des décisions cruciales qu’il avait prises durant sa présidence pour préserver la souveraineté et la sécurité nationale. Parmi ces décisions figurait le retrait du réseau de télécommunications gouvernemental fermé de la société « Mauritel ». Il a expliqué que cette mesure avait été motivée par la découverte que la société contrôlait le réseau et vendait des informations sensibles, lui permettant ainsi d’accéder à des enregistrements confidentiels du gouvernement.
Ould Abdel Aziz a également indiqué qu’il avait « libéré » plusieurs bâtiments gouvernementaux sous le contrôle de Mauritel, notamment la Cour suprême et l’Autorité de régulation, affirmant que ces actions faisaient partie de sa politique visant à renforcer l’indépendance de l’État dans la gestion de ses ressources stratégiques.
En outre, il a déclaré posséder une collection de montres d’une valeur estimée à 1,5 million de dollars, tout en précisant qu’il n’avait pas déboursé de millions pour les acquérir. Il a ajouté qu’il porte actuellement une montre d’une valeur de 20 000 ouguiyas. Il a également exhorté le parquet à enquêter sur l’origine des fonds qui lui ont été attribués, insistant sur le fait que toute sa fortune était déclarée et que ses sources de revenus avaient été plusieurs fois expliquées.
Concernant les relations internationales, Mohamed Ould Abdel Aziz a rappelé qu’il avait refusé de siéger aux côtés d’une délégation israélienne lorsqu’il présidait l’Union africaine, affirmant que sa décision était irrévocable, même après les demandes d’explication de l’ancien président égyptien.
Il a par ailleurs mentionné avoir expulsé une force française composée de 18 soldats stationnés à Atar, après que la presse française eut affirmé à plusieurs reprises qu’ils étaient en mission de maintien de la paix en Mauritanie. Il a souligné qu’il avait demandé à plusieurs reprises à la France de ne pas induire l’opinion publique en erreur, mais sans succès.
Les déclarations de l’ancien président ont suscité de nombreuses réactions en Mauritanie, certains y voyant un éclairage nouveau sur les décisions controversées prises durant ses dix années au pouvoir.
Fatimetou Ethemane
Source : Le Quotidien de Nouakchott - (Le 17 décembre 2024)
Ould Abdel Aziz a également indiqué qu’il avait « libéré » plusieurs bâtiments gouvernementaux sous le contrôle de Mauritel, notamment la Cour suprême et l’Autorité de régulation, affirmant que ces actions faisaient partie de sa politique visant à renforcer l’indépendance de l’État dans la gestion de ses ressources stratégiques.
En outre, il a déclaré posséder une collection de montres d’une valeur estimée à 1,5 million de dollars, tout en précisant qu’il n’avait pas déboursé de millions pour les acquérir. Il a ajouté qu’il porte actuellement une montre d’une valeur de 20 000 ouguiyas. Il a également exhorté le parquet à enquêter sur l’origine des fonds qui lui ont été attribués, insistant sur le fait que toute sa fortune était déclarée et que ses sources de revenus avaient été plusieurs fois expliquées.
Concernant les relations internationales, Mohamed Ould Abdel Aziz a rappelé qu’il avait refusé de siéger aux côtés d’une délégation israélienne lorsqu’il présidait l’Union africaine, affirmant que sa décision était irrévocable, même après les demandes d’explication de l’ancien président égyptien.
Il a par ailleurs mentionné avoir expulsé une force française composée de 18 soldats stationnés à Atar, après que la presse française eut affirmé à plusieurs reprises qu’ils étaient en mission de maintien de la paix en Mauritanie. Il a souligné qu’il avait demandé à plusieurs reprises à la France de ne pas induire l’opinion publique en erreur, mais sans succès.
Les déclarations de l’ancien président ont suscité de nombreuses réactions en Mauritanie, certains y voyant un éclairage nouveau sur les décisions controversées prises durant ses dix années au pouvoir.
Fatimetou Ethemane
Source : Le Quotidien de Nouakchott - (Le 17 décembre 2024)