À Dakar et dans sa périphérie, 162 Sénégalais sont employés directement par l’armée française, et entre 400 et 500 le sont via des entreprises sous-traitantes.
Plusieurs centaines d’entre eux s’étaient réunis mi-janvier à Dakar, pour manifester leur inquiétude de perdre leur emploi. Les membres sénégalais du personnel des bases militaires françaises seront licenciés au 1er juillet prochain, a confirmé l’armée française. Fin 2024, le président Bassirou Diomaye Faye avait demandé le retrait des troupes françaises et de toutes les autres forces armées étrangères du Sénégal.
Dans une lettre adressée à l’inspecteur régional du Travail au Sénégal et publiée par la presse sénégalaise samedi 8 février, le général de brigade Yves Aunis, commandant des Éléments français au Sénégal (EFS) a confirmé un licenciement « au 1er juillet 2025 » de l’ensemble des employés sénégalais de l’armée française au Sénégal. La lettre est datée du 27 janvier et son authenticité a été confirmée à l’AFP par une source militaire française.
« Afin de mettre en application cette décision, vous trouverez en annexe la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS […] prévus d’être licenciés au 1er juillet 2025 », a indiqué le général dans cette lettre. Il a également sollicité « l’accompagnement » de l’inspecteur régional du Travail dans « cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS ».
Partir dans de bonnes conditions
Une manière de demander aux autorités sénégalaises d’aider à la réinsertion des personnes licenciées. En janvier, une partie de ces employés avaient demandé « de mettre l’humain au cœur des négociations par l’élaboration d’un plan social meilleur que celui de 2011 », alors que cette année-là, lors d’un plan de restructuration, des centaines d’employés de l’armée française avaient déjà perdu leur poste en son sein.
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Interrogé par l’AFP à l’époque, le général de brigade Yves Aunis s’était employé à rassurer. Il avait indiqué qu’en tant qu’employeur, l’État français était « très conscient des enjeux humains et des impacts sur les familles sénégalaises, qu’il se [conformerait] au droit du travail sénégalais, mais que les conditions de départ devraient être bonnes ». Le processus de retrait militaire de la France devrait pour l’instant s’achever autour de septembre 2025.
Source : Jeune Afrique avec AFP
Plusieurs centaines d’entre eux s’étaient réunis mi-janvier à Dakar, pour manifester leur inquiétude de perdre leur emploi. Les membres sénégalais du personnel des bases militaires françaises seront licenciés au 1er juillet prochain, a confirmé l’armée française. Fin 2024, le président Bassirou Diomaye Faye avait demandé le retrait des troupes françaises et de toutes les autres forces armées étrangères du Sénégal.
Dans une lettre adressée à l’inspecteur régional du Travail au Sénégal et publiée par la presse sénégalaise samedi 8 février, le général de brigade Yves Aunis, commandant des Éléments français au Sénégal (EFS) a confirmé un licenciement « au 1er juillet 2025 » de l’ensemble des employés sénégalais de l’armée française au Sénégal. La lettre est datée du 27 janvier et son authenticité a été confirmée à l’AFP par une source militaire française.
« Afin de mettre en application cette décision, vous trouverez en annexe la liste des 162 personnels employés sous contrat à durée indéterminée par les EFS […] prévus d’être licenciés au 1er juillet 2025 », a indiqué le général dans cette lettre. Il a également sollicité « l’accompagnement » de l’inspecteur régional du Travail dans « cette situation de force majeure qui s’impose aux EFS ».
Partir dans de bonnes conditions
Une manière de demander aux autorités sénégalaises d’aider à la réinsertion des personnes licenciées. En janvier, une partie de ces employés avaient demandé « de mettre l’humain au cœur des négociations par l’élaboration d’un plan social meilleur que celui de 2011 », alors que cette année-là, lors d’un plan de restructuration, des centaines d’employés de l’armée française avaient déjà perdu leur poste en son sein.
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Interrogé par l’AFP à l’époque, le général de brigade Yves Aunis s’était employé à rassurer. Il avait indiqué qu’en tant qu’employeur, l’État français était « très conscient des enjeux humains et des impacts sur les familles sénégalaises, qu’il se [conformerait] au droit du travail sénégalais, mais que les conditions de départ devraient être bonnes ». Le processus de retrait militaire de la France devrait pour l’instant s’achever autour de septembre 2025.
Source : Jeune Afrique avec AFP