Dans la banlieue Est de la ville de Rosso, plus précisément dans le quartier de N’Diourbel, l’un des plus importants projets d’infrastructure de la ville, le projet « Pont de Rosso est en chantier après que le coup des travaux a été lancé par le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et l’ancien président sénégalais Macky Sall à la fin du mois de novembre 2021.
Lors de cette cérémonie, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a déclaré que ce pont « renforcera la coopération et l’intégration sur le continent africain », tandis que le président sénégalais Macky Sall déclarait lui qu’il « sera un lien entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. »
Le pont
Le pont mesure 1 460 mètres de long, dont 500 mètres de profondeur dans l’eau, tandis que sa largeur est de 14 mètres porté par 174 piliers en béton dont la profondeur dans l’eau varie entre 50 et 60 mètres, et le comité de pilotage du projet a indiqué que 80 de ces piliers ont été achevés.
Le projet du pont de Rosso est divisé en 4 axes, l’axe du pont, dont, les travaux ont atteint 32 %, un axe social pour l’indemnisation des personnes affectées par le pont, à la charge des gouvernements mauritanien et sénégalais, un troisième axe pour l’infrastructure des bâtiments administratifs et résidentiels pour les employés, tandis que le quatrième axe concerne les procédures associées au projet, y compris les installations de service, de sport et de tourisme.
Dommages et intérêts
Deux types d’indemnisations sont prévus : l’un concerne directement les propriétaires de maisons, de magasins et de fermes par lesquels la route reliant le pont à l’entrée de la ville au nord est traversée par des petits ponts de pierre et des collecteurs d’eaux pluviales, soit 120 personnes après évaluation et accord sur ces dommages par les deux parties.
Au total, 247 personnes ont été indirectement touchées, dont des porteurs, des propriétaires de bateaux et de magasins à l’intérieur et à l’extérieur du périmètre du bac, ainsi que des dizaines de jeunes qui fournissent des services aux voyageurs et travaillent pour la société des bacs.
Isselmou Ould Ethmane, chef du groupe des facilitateurs de services, a indiqué que les propositions soumises au comité de pilotage chargé du dialogue avec ce groupe « n’ont pas évoluées alors qu’elles ont été réglées par la partie sénégalaise.
Le comité avait fait des propositions pour trouver des moyens alternatifs de compensation pour ce groupe, y compris l’appui et le financement de projets dans les domaines de l’agriculture, du commerce et du transport, une étape dépend tributaire de la fin des travaux, a indiqué à Sahara Media l’un de ses membres.
Quant aux personnes travaillant sur le bac de Rosso, le comité de pilotage s’est engagé à les intégrer dans les travaux du pont ou à compenser financièrement ceux dont les services ont été résiliés, y compris les techniciens et les administrateurs.
Défis à relever
Malgré le dépassement de la période prédéterminée pour l’achèvement des travaux et sa prolongation de 18 mois supplémentaires, certains problèmes et complications entravent encore la poursuite des travaux, selon les responsables du comité de gestion et de l’entreprise chargée de l’exécution, qui en ont fait part aux ministres mauritanien et sénégalais des transports lors de leur visite aux ateliers du pont, samedi.
Parmi les obstacles les plus importants mentionnés par l’entreprise d’exécution figurent les difficultés d’accès aux carrières pour acheminer les pierres et leurs coûts accrus depuis le territoire mauritanien, après que les autorités locales du Sénégal aient imposé des taxes sur les pierres et des amendes pour compensation, ce que l’entreprise a considéré comme n’entrant pas dans le cadre des engagements pris entre elle et les bailleurs.
Le chef du comité de pilotage a déclaré que les douanes sénégalaises retenaient depuis un certain temps certains équipements et machines dans le port de Dakar et imposaient des taxes qu’il a qualifiées d’exorbitantes, malgré l’exonération de ces taxes conformément à l’accord conclu entre les bailleurs et les autorités des deux pays.
Le ministre sénégalais des infrastructures et des transports terrestres et aériens, Yankouba Diemi, s’est engagé à lever tous les obstacles dès son retour à Dakar, tandis que le ministre mauritanien de l’équipement et des transports, Ely Ould El Verik, a demandé au comité de pilotage de préparer un « rapport complet et détaillé » sur les obstacles la semaine prochaine.
Le projet de pont est composé de quatre comités : un haut comité mixte entre la Mauritanie et le Sénégal, qui se réunit périodiquement tous les trois mois pour évaluer l’avancement des travaux disposant d’un pouvoir d’amendement et d’annulation, un comité de gestion mixte, l’entreprise chargée de l’exécution des travaux, et un bureau algérien pour le suivi.
Malgré l’orientation officielle des deux pays à lever tous les obstacles et à accélérer le rythme des travaux, les deux pays rencontrent encore des difficultés pour trouver un mécanisme
commun d’organisation et de contrôle du transit et d’unification des tarifs douaniers pour les marchandises et les véhicules.
Source : Saharamedias.net (Mauritanie) - Le 02 février 2025
Lors de cette cérémonie, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a déclaré que ce pont « renforcera la coopération et l’intégration sur le continent africain », tandis que le président sénégalais Macky Sall déclarait lui qu’il « sera un lien entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne. »
Le pont
Le pont mesure 1 460 mètres de long, dont 500 mètres de profondeur dans l’eau, tandis que sa largeur est de 14 mètres porté par 174 piliers en béton dont la profondeur dans l’eau varie entre 50 et 60 mètres, et le comité de pilotage du projet a indiqué que 80 de ces piliers ont été achevés.
Le projet du pont de Rosso est divisé en 4 axes, l’axe du pont, dont, les travaux ont atteint 32 %, un axe social pour l’indemnisation des personnes affectées par le pont, à la charge des gouvernements mauritanien et sénégalais, un troisième axe pour l’infrastructure des bâtiments administratifs et résidentiels pour les employés, tandis que le quatrième axe concerne les procédures associées au projet, y compris les installations de service, de sport et de tourisme.
Dommages et intérêts
Deux types d’indemnisations sont prévus : l’un concerne directement les propriétaires de maisons, de magasins et de fermes par lesquels la route reliant le pont à l’entrée de la ville au nord est traversée par des petits ponts de pierre et des collecteurs d’eaux pluviales, soit 120 personnes après évaluation et accord sur ces dommages par les deux parties.
Au total, 247 personnes ont été indirectement touchées, dont des porteurs, des propriétaires de bateaux et de magasins à l’intérieur et à l’extérieur du périmètre du bac, ainsi que des dizaines de jeunes qui fournissent des services aux voyageurs et travaillent pour la société des bacs.
Isselmou Ould Ethmane, chef du groupe des facilitateurs de services, a indiqué que les propositions soumises au comité de pilotage chargé du dialogue avec ce groupe « n’ont pas évoluées alors qu’elles ont été réglées par la partie sénégalaise.
Le comité avait fait des propositions pour trouver des moyens alternatifs de compensation pour ce groupe, y compris l’appui et le financement de projets dans les domaines de l’agriculture, du commerce et du transport, une étape dépend tributaire de la fin des travaux, a indiqué à Sahara Media l’un de ses membres.
Quant aux personnes travaillant sur le bac de Rosso, le comité de pilotage s’est engagé à les intégrer dans les travaux du pont ou à compenser financièrement ceux dont les services ont été résiliés, y compris les techniciens et les administrateurs.
Défis à relever
Malgré le dépassement de la période prédéterminée pour l’achèvement des travaux et sa prolongation de 18 mois supplémentaires, certains problèmes et complications entravent encore la poursuite des travaux, selon les responsables du comité de gestion et de l’entreprise chargée de l’exécution, qui en ont fait part aux ministres mauritanien et sénégalais des transports lors de leur visite aux ateliers du pont, samedi.
Parmi les obstacles les plus importants mentionnés par l’entreprise d’exécution figurent les difficultés d’accès aux carrières pour acheminer les pierres et leurs coûts accrus depuis le territoire mauritanien, après que les autorités locales du Sénégal aient imposé des taxes sur les pierres et des amendes pour compensation, ce que l’entreprise a considéré comme n’entrant pas dans le cadre des engagements pris entre elle et les bailleurs.
Le chef du comité de pilotage a déclaré que les douanes sénégalaises retenaient depuis un certain temps certains équipements et machines dans le port de Dakar et imposaient des taxes qu’il a qualifiées d’exorbitantes, malgré l’exonération de ces taxes conformément à l’accord conclu entre les bailleurs et les autorités des deux pays.
Le ministre sénégalais des infrastructures et des transports terrestres et aériens, Yankouba Diemi, s’est engagé à lever tous les obstacles dès son retour à Dakar, tandis que le ministre mauritanien de l’équipement et des transports, Ely Ould El Verik, a demandé au comité de pilotage de préparer un « rapport complet et détaillé » sur les obstacles la semaine prochaine.
Le projet de pont est composé de quatre comités : un haut comité mixte entre la Mauritanie et le Sénégal, qui se réunit périodiquement tous les trois mois pour évaluer l’avancement des travaux disposant d’un pouvoir d’amendement et d’annulation, un comité de gestion mixte, l’entreprise chargée de l’exécution des travaux, et un bureau algérien pour le suivi.
Malgré l’orientation officielle des deux pays à lever tous les obstacles et à accélérer le rythme des travaux, les deux pays rencontrent encore des difficultés pour trouver un mécanisme
commun d’organisation et de contrôle du transit et d’unification des tarifs douaniers pour les marchandises et les véhicules.
Source : Saharamedias.net (Mauritanie) - Le 02 février 2025