Dans l’obscurité de la nuit du vendredi dernier, à Dar Naim, un quartier tristement connu pour sa criminalité et sa précarité, une jeune étudiante a vu son monde s’effondrer.
À travers un témoignage poignant qu’elle a partagé sur les réseaux sociaux, cette jeune femme, brisée mais courageuse, a décrit l’horreur qu’elle a vécue : une agression brutale, orchestrée par trois jeunes hommes.
Elle raconte le moment où, assise auprès de son père malade, elle pensait aux études et aux rêves qui la portaient.
Une nuit qui aurait dû être paisible a basculé dans l’effroi lorsque ces agresseurs ont forcé leur entrée dans sa maison.
Malgré ses supplications, ils ont ignoré son humanité et réduit sa vie à des fragments.
Ses mots dépeignent une scène terrifiante : la menace d’un couteau, l’impuissance d’un père cloué au lit, et une violence indicible dans un espace devenu témoin de son calvaire.
Une justice rapide mais un fléau persistant
Quelques heures après que la victime a dénoncé son agression, la police nationale a agi promptement.
Les trois suspects, identifiés comme mineurs, ont été arrêtés et des objets appartenant à la victime, notamment son téléphone, ont été retrouvés en leur possession. Ils sont actuellement en garde à vue au commissariat des mineurs.
Les forces de l’ordre assurent que ces individus seront traduits devant la justice.
Cette réponse policière rapide ne masque pas une vérité alarmante : en Mauritanie, le viol reste un crime souvent banalisé.
De nombreuses victimes, par crainte du stigmate ou sous la pression sociale, ne portent pas plainte.
Les familles privilégient souvent des arrangements informels, transformant des actes criminels en affaires privées.
Une culture du viol ancrée dans la société
Le témoignage de la jeune femme met en lumière une autre réalité inquiétante : la culture du viol, alimentée par des mentalités sexistes et un manque d’éducation sur le consentement.
Certains jeunes hommes justifient ou minimisent ces actes, reflétant un problème systémique qui dépasse les seuls coupables.
Cette normalisation de la violence sexuelle prive les victimes de justice et contribue à la perpétuation de ces crimes.
Un appel à l’action
À travers son récit, cette étudiante adresse un cri du cœur à toute la société mauritanienne : « Est-ce qu’une autre doit connaître le même sort? » Elle appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour protéger les femmes et les filles vulnérables.
En Mauritanie, l’urgence est d’instaurer des mécanismes efficaces pour signaler, enquêter et punir les viols, tout en offrant un soutien psychologique et social aux victimes.
Le viol n’est pas une fatalité. Il est temps que la Mauritanie cesse de détourner les yeux et s’attaque sérieusement à ce fléau qui détruit des vies dans le silence et l’impunité.
Souleymane Hountou Djigo
Journaliste, blogueur
Source : Kassataya
À travers un témoignage poignant qu’elle a partagé sur les réseaux sociaux, cette jeune femme, brisée mais courageuse, a décrit l’horreur qu’elle a vécue : une agression brutale, orchestrée par trois jeunes hommes.
Elle raconte le moment où, assise auprès de son père malade, elle pensait aux études et aux rêves qui la portaient.
Une nuit qui aurait dû être paisible a basculé dans l’effroi lorsque ces agresseurs ont forcé leur entrée dans sa maison.
Malgré ses supplications, ils ont ignoré son humanité et réduit sa vie à des fragments.
Ses mots dépeignent une scène terrifiante : la menace d’un couteau, l’impuissance d’un père cloué au lit, et une violence indicible dans un espace devenu témoin de son calvaire.
Une justice rapide mais un fléau persistant
Quelques heures après que la victime a dénoncé son agression, la police nationale a agi promptement.
Les trois suspects, identifiés comme mineurs, ont été arrêtés et des objets appartenant à la victime, notamment son téléphone, ont été retrouvés en leur possession. Ils sont actuellement en garde à vue au commissariat des mineurs.
Les forces de l’ordre assurent que ces individus seront traduits devant la justice.
Cette réponse policière rapide ne masque pas une vérité alarmante : en Mauritanie, le viol reste un crime souvent banalisé.
De nombreuses victimes, par crainte du stigmate ou sous la pression sociale, ne portent pas plainte.
Les familles privilégient souvent des arrangements informels, transformant des actes criminels en affaires privées.
Une culture du viol ancrée dans la société
Le témoignage de la jeune femme met en lumière une autre réalité inquiétante : la culture du viol, alimentée par des mentalités sexistes et un manque d’éducation sur le consentement.
Certains jeunes hommes justifient ou minimisent ces actes, reflétant un problème systémique qui dépasse les seuls coupables.
Cette normalisation de la violence sexuelle prive les victimes de justice et contribue à la perpétuation de ces crimes.
Un appel à l’action
À travers son récit, cette étudiante adresse un cri du cœur à toute la société mauritanienne : « Est-ce qu’une autre doit connaître le même sort? » Elle appelle à une prise de conscience collective et à des actions concrètes pour protéger les femmes et les filles vulnérables.
En Mauritanie, l’urgence est d’instaurer des mécanismes efficaces pour signaler, enquêter et punir les viols, tout en offrant un soutien psychologique et social aux victimes.
Le viol n’est pas une fatalité. Il est temps que la Mauritanie cesse de détourner les yeux et s’attaque sérieusement à ce fléau qui détruit des vies dans le silence et l’impunité.
Souleymane Hountou Djigo
Journaliste, blogueur
Source : Kassataya