Dans une rencontre tenue dimanche 20 décembre dans les locaux de la délégation Européenne avec le Directeur général de la DG Développement et des relations avec le parlement, M Manservisi, la société civile mauritanienne représentée par Sos Esclave, l’AFCF, l’AMDH et le FONADH n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’envoyé de l’UE sur l’absence et le manque d’ouverture de l’Etat mauritanien, sur les actions liés aux droits de l’homme.
Une situation décriée par la présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), Mme Aminetou Mint Moctar : « c’est l’Union Européenne qui nous a invité pour discuter avec nous sur la situation du pays. Nous lui avons dit que nous sommes un intermédiaire entre et le pouvoir et l’opposition. Nous avons attiré son attention sur l’application des accords de Dakar et de ses manquements. »
Selon Mme Aminetou, la Mauritanie a besoin de l’aide de la société civile. Une aide qui peut avoir un impact sur le développement du pays, mais aussi, cette société civile peut représenter un consensus qui va sortir la Mauritanie de la crise.
La présidente de l’AFCF a déploré la marginalisation de la société civile, dans la gestion par l’Etat des dossiers de la corruption, du retour des réfugiés, du passif humanitaire, de l’esclavage et elle a demandé à M Manservisi, une amélioration des lois et leur application, car dit-elle « c’est nous qui accompagnons les victimes »
Elle a indiqué que M Manservisi s’est montré préoccupé sur la question et que ce dernier leur a affirmé qu’il a déjà discuté, du sujet avec le gouvernement, car dit-il, la société civile doit être impliquée dans le processus de paix, car un pays ne peut pas se développer sans cette société civile.
Elle ajoute que M Manservisi leur a promis d’agir pour essayer par tous les moyens de remédier à ces dysfonctionnements.
Mm Aminetou se déclare optimiste pour un possible dialogue entre le gouvernement et la société civile « nous ne voulons pas le pouvoir, mais un Etat de droit où les lois seront appliquées » martèle t-elle.
Dialtabé
Quotidien De Nouakchott
Une situation décriée par la présidente de l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), Mme Aminetou Mint Moctar : « c’est l’Union Européenne qui nous a invité pour discuter avec nous sur la situation du pays. Nous lui avons dit que nous sommes un intermédiaire entre et le pouvoir et l’opposition. Nous avons attiré son attention sur l’application des accords de Dakar et de ses manquements. »
Selon Mme Aminetou, la Mauritanie a besoin de l’aide de la société civile. Une aide qui peut avoir un impact sur le développement du pays, mais aussi, cette société civile peut représenter un consensus qui va sortir la Mauritanie de la crise.
La présidente de l’AFCF a déploré la marginalisation de la société civile, dans la gestion par l’Etat des dossiers de la corruption, du retour des réfugiés, du passif humanitaire, de l’esclavage et elle a demandé à M Manservisi, une amélioration des lois et leur application, car dit-elle « c’est nous qui accompagnons les victimes »
Elle a indiqué que M Manservisi s’est montré préoccupé sur la question et que ce dernier leur a affirmé qu’il a déjà discuté, du sujet avec le gouvernement, car dit-il, la société civile doit être impliquée dans le processus de paix, car un pays ne peut pas se développer sans cette société civile.
Elle ajoute que M Manservisi leur a promis d’agir pour essayer par tous les moyens de remédier à ces dysfonctionnements.
Mm Aminetou se déclare optimiste pour un possible dialogue entre le gouvernement et la société civile « nous ne voulons pas le pouvoir, mais un Etat de droit où les lois seront appliquées » martèle t-elle.
Dialtabé
Quotidien De Nouakchott