Cette question sempiternelle est la pierre angulaire des luttes politiques en Mauritanie. Ces derniers temps, nous avons remarqué la relative tendance à remettre sur le tapis la question identitaire et l’existence politique des noirs mauritaniens.
Est-ce bon signe ou mauvais signe? Utile ou digression vaine? Passage obligé ou régression? Depuis le décret portant nomination du gouvernement de la deuxième république, les langues se sont déliées. Des mauritaniens dans la majorité, des halpulaars, des wolofs et des soninkés crient au scandale et a l’exclusion, au quota réservé aux noirs depuis l’indépendance. Ils ont dénoncé avec fougue le refus péremptoire des systèmes de former un gouvernement équilibriste dans lequel toutes les composantes nationales participeraient.
Ainsi dans le but de s’affirmer, de marquer ses empreintes dans le champ politique national, beaucoup de mouvements d’organisations et de formations politiques ont vu le jour en Mauritanie. Ils ont compris et dépassé la rhétorique d’une lutte armée qui serait fatale a la cohésion nationale voire qui mettrait en péril l’existence de la Mauritanie elle même. Ainsi la priorité a été donnée à la politique, à l’action politique pour changer la situation des négro mauritaniens. La priorité doit être la reconnaissance de notre existence politique: c'est elle qui est la clef de la question identitaire, non l'inverse.
Faites participer des noirs à égalité au gouvernement. Sinon, c'est la rechute, la régression, le grattage de bobo. Il y a une façon de se replier sur l'intériorité qui donne l'impression d'être à qui manque d'extériorité. Des signes d'un tel repliement s'observent à l'heure actuelle.
Ce repliement représente un danger, une tentation. Le président élu Mohamed Ould Abdel Aziz a voulu certes faire le jeu de l’apaisement en reconduisant le premier ministre du gouvernement de transition national, pour se rapprocher de l’opposition et l’inviter en conséquence à construire ce pays.
Est-ce pour autant une excuse suffisante? Il y a véritablement là une réelle régression, un découragement innommables qui ont enfantés par ce gouvernement où des noirs sont nommés selon un quota et dans ce même quota, une composante nationale exclue, à savoir les wolofs.
N’essayez pas alors de saper cette triste réalité sciemment voulue. Le président Aziz manque de visibilité politique de bon entourage. C’est une politique de vernissage. Comment un pays qui veut désormais s’inscrire dans la logique du changement peut il continuer à nommer des gens selon un quota et en excluant des communautés?
Cette élection qui portait au pouvoir Aziz, vue sa singularité caractérisée par une forte mobilisation des noirs pour l’élire, il ne trouve pas mieux que d’attribuer 7 postes ministérielles sur 27 aux noirs et réservant ainsi les grands ministères aux personnes de son choix.
Cette entrée politique seulement, je dis seulement 7 négro est la preuve éloquente que le changement est toujours enterré dans le rouge sable de Chinguetti. Cette démocratie de façade.
telaajiienepellatokurengala
Source : Points Chauds -
Est-ce bon signe ou mauvais signe? Utile ou digression vaine? Passage obligé ou régression? Depuis le décret portant nomination du gouvernement de la deuxième république, les langues se sont déliées. Des mauritaniens dans la majorité, des halpulaars, des wolofs et des soninkés crient au scandale et a l’exclusion, au quota réservé aux noirs depuis l’indépendance. Ils ont dénoncé avec fougue le refus péremptoire des systèmes de former un gouvernement équilibriste dans lequel toutes les composantes nationales participeraient.
Ainsi dans le but de s’affirmer, de marquer ses empreintes dans le champ politique national, beaucoup de mouvements d’organisations et de formations politiques ont vu le jour en Mauritanie. Ils ont compris et dépassé la rhétorique d’une lutte armée qui serait fatale a la cohésion nationale voire qui mettrait en péril l’existence de la Mauritanie elle même. Ainsi la priorité a été donnée à la politique, à l’action politique pour changer la situation des négro mauritaniens. La priorité doit être la reconnaissance de notre existence politique: c'est elle qui est la clef de la question identitaire, non l'inverse.
Faites participer des noirs à égalité au gouvernement. Sinon, c'est la rechute, la régression, le grattage de bobo. Il y a une façon de se replier sur l'intériorité qui donne l'impression d'être à qui manque d'extériorité. Des signes d'un tel repliement s'observent à l'heure actuelle.
Ce repliement représente un danger, une tentation. Le président élu Mohamed Ould Abdel Aziz a voulu certes faire le jeu de l’apaisement en reconduisant le premier ministre du gouvernement de transition national, pour se rapprocher de l’opposition et l’inviter en conséquence à construire ce pays.
Est-ce pour autant une excuse suffisante? Il y a véritablement là une réelle régression, un découragement innommables qui ont enfantés par ce gouvernement où des noirs sont nommés selon un quota et dans ce même quota, une composante nationale exclue, à savoir les wolofs.
N’essayez pas alors de saper cette triste réalité sciemment voulue. Le président Aziz manque de visibilité politique de bon entourage. C’est une politique de vernissage. Comment un pays qui veut désormais s’inscrire dans la logique du changement peut il continuer à nommer des gens selon un quota et en excluant des communautés?
Cette élection qui portait au pouvoir Aziz, vue sa singularité caractérisée par une forte mobilisation des noirs pour l’élire, il ne trouve pas mieux que d’attribuer 7 postes ministérielles sur 27 aux noirs et réservant ainsi les grands ministères aux personnes de son choix.
Cette entrée politique seulement, je dis seulement 7 négro est la preuve éloquente que le changement est toujours enterré dans le rouge sable de Chinguetti. Cette démocratie de façade.
telaajiienepellatokurengala
Source : Points Chauds -