Les consultations entre l’Union européenne et la Mauritanie au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou débuteront par une rencontre le 20 octobre à Paris, au centre de conférences de la Banque mondiale. Ces consultations seront d’une durée maximale de 120 jours.
M. Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie représentera la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. La Commission européenne sera représentée par le Commissaire Louis Michel, chargé du Développement et de l’Aide humanitaire. La délégation mauritanienne, dirigée par M. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, comprendra des membres du gouvernement nommé par la junte et d’autres responsables politiques. Le Groupe ACP aura un rôle essentiel dans ces consultations. Les ACP seront représentés par le Président du Comité des Ambassadeurs, certains Etats ACP et leur Secrétariat. L’Union Africaine, en raison de sa contribution dans la recherche d’une solution à la crise, sera également présente en qualité d’observateur.
Depuis le coup d’Etat du 6 août, l’Union européenne, comme l’ensemble de la communauté internationale, a appelé à la libération du Président Abdallahi et au rétablissement de l’ordre constitutionnel en Mauritanie.
En l’absence de réaction en ce sens de la junte, l’Union européenne a notifié aux autorités issues du coup d’Etat son intention d’ouvrir des consultations au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou. Par le passé, l’Union européenne a déjà eu recours à plusieurs reprises à ce mécanisme qui prévoit, en cas de violation par l’une des parties de certains éléments essentiels de l’accord (respect des Droits de l’Homme, des principes démocratiques, de l’Etat de droit), une concertation renforcée visant à remédier à la situation.
Dans ce cadre, nous rappellerons nos exigences et nous entendrons les propositions mauritaniennes. Si le dialogue ne permet pas de trouver une solution acceptable, des mesures appropriées pourront être prises par l’Union Européenne.
M. Alain Joyandet, Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie représentera la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. La Commission européenne sera représentée par le Commissaire Louis Michel, chargé du Développement et de l’Aide humanitaire. La délégation mauritanienne, dirigée par M. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, comprendra des membres du gouvernement nommé par la junte et d’autres responsables politiques. Le Groupe ACP aura un rôle essentiel dans ces consultations. Les ACP seront représentés par le Président du Comité des Ambassadeurs, certains Etats ACP et leur Secrétariat. L’Union Africaine, en raison de sa contribution dans la recherche d’une solution à la crise, sera également présente en qualité d’observateur.
Depuis le coup d’Etat du 6 août, l’Union européenne, comme l’ensemble de la communauté internationale, a appelé à la libération du Président Abdallahi et au rétablissement de l’ordre constitutionnel en Mauritanie.
En l’absence de réaction en ce sens de la junte, l’Union européenne a notifié aux autorités issues du coup d’Etat son intention d’ouvrir des consultations au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou. Par le passé, l’Union européenne a déjà eu recours à plusieurs reprises à ce mécanisme qui prévoit, en cas de violation par l’une des parties de certains éléments essentiels de l’accord (respect des Droits de l’Homme, des principes démocratiques, de l’Etat de droit), une concertation renforcée visant à remédier à la situation.
Dans ce cadre, nous rappellerons nos exigences et nous entendrons les propositions mauritaniennes. Si le dialogue ne permet pas de trouver une solution acceptable, des mesures appropriées pourront être prises par l’Union Européenne.