Le chef de l'Etat mauritanien renversé le 6 août, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, doit faire partie, "en tant que président", "de la recherche d'une solution" à la crise politique en Mauritanie, a déclaré lundi le représentant spécial des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit.
"La position de la communauté international, c'est que le président Sidi fasse partie, en tant que président, de la recherche d'une solution (...) qui pourrait passer par une transition et l'organisation d'élections", a déclaré M. Djinnit à Dakar, au cours d'une rencontre avec la presse étrangère.
"Les détails de cette solution doivent être l'oeuvre de la classe politique (mauritanienne) de façon consensuelle", a-t-il ajouté, au sujet notamment de la durée de cette transition, "qu'elle soit d'un mois, de trois ou de six..."
Les représentants des institutions internationales dépêcheront "les 6 et 7 décembre une délégation (à Nouakchott) pour discuter avec le président Sidi et le général Mohamed Ould Abdel Aziz", au pouvoir depuis le putsch qu'il a mené, a poursuivi M. Djinnit.
Le 21 novembre, à Addis Abeba, la communauté internationale réunie autour de l'Union Africaine (UA) avait décidé de donner une nouvelle chance à la négociation en Mauritanie en envoyant une "mission de haut niveau sur place" avant de lancer éventuellement un processus de sanctions.
"Si le coup d'Etat en Mauritanie réussissait, le risque est que cela donne la possibilité à d'autres forces d'entreprendre des coups d'Etat dans la sous-région", a estimé M. Djinnit. Il a alors évoqué "des situations dans la sous-région où il y a des divergences dans la classe politique et où l'armée pourrait être tentée d'intervenir", sans toutefois mentionner de pays.
De son côté, la France avait dépêché samedi à Nouakchott une mission comprenant deux hauts responsables de la présidence de la République et du ministère français des Affaires étrangères pour rencontrer les différents protagonistes de la crise, à titre "strictement bilatéral".
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la francophonie, Alain Joyandet, a déclaré, dans une interview publiée lundi par le Quotidien de Nouakchott, que l'UA avait "été encouragée, lors de la réunion du 21 novembre, à envisager, si les efforts actuels échouent, la possibilité d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies".
"Les participants à cette réunion ont également évoqué la possibilité, le moment, venu d'adopter (...) des mesures individuelles", a ajouté M. Joyandet. La communauté internationale pourrait prendre des sanctions spécifiques contre les auteurs du putsch, telles que des restrictions de leurs voyages et le gel de leurs avoirs, selon diverses sources proches des négociations.
AFP
"La position de la communauté international, c'est que le président Sidi fasse partie, en tant que président, de la recherche d'une solution (...) qui pourrait passer par une transition et l'organisation d'élections", a déclaré M. Djinnit à Dakar, au cours d'une rencontre avec la presse étrangère.
"Les détails de cette solution doivent être l'oeuvre de la classe politique (mauritanienne) de façon consensuelle", a-t-il ajouté, au sujet notamment de la durée de cette transition, "qu'elle soit d'un mois, de trois ou de six..."
Les représentants des institutions internationales dépêcheront "les 6 et 7 décembre une délégation (à Nouakchott) pour discuter avec le président Sidi et le général Mohamed Ould Abdel Aziz", au pouvoir depuis le putsch qu'il a mené, a poursuivi M. Djinnit.
Le 21 novembre, à Addis Abeba, la communauté internationale réunie autour de l'Union Africaine (UA) avait décidé de donner une nouvelle chance à la négociation en Mauritanie en envoyant une "mission de haut niveau sur place" avant de lancer éventuellement un processus de sanctions.
"Si le coup d'Etat en Mauritanie réussissait, le risque est que cela donne la possibilité à d'autres forces d'entreprendre des coups d'Etat dans la sous-région", a estimé M. Djinnit. Il a alors évoqué "des situations dans la sous-région où il y a des divergences dans la classe politique et où l'armée pourrait être tentée d'intervenir", sans toutefois mentionner de pays.
De son côté, la France avait dépêché samedi à Nouakchott une mission comprenant deux hauts responsables de la présidence de la République et du ministère français des Affaires étrangères pour rencontrer les différents protagonistes de la crise, à titre "strictement bilatéral".
Le secrétaire d'Etat français à la Coopération et à la francophonie, Alain Joyandet, a déclaré, dans une interview publiée lundi par le Quotidien de Nouakchott, que l'UA avait "été encouragée, lors de la réunion du 21 novembre, à envisager, si les efforts actuels échouent, la possibilité d'une saisine du Conseil de sécurité des Nations unies".
"Les participants à cette réunion ont également évoqué la possibilité, le moment, venu d'adopter (...) des mesures individuelles", a ajouté M. Joyandet. La communauté internationale pourrait prendre des sanctions spécifiques contre les auteurs du putsch, telles que des restrictions de leurs voyages et le gel de leurs avoirs, selon diverses sources proches des négociations.
AFP