NOUAKCHOTT — Le colonel Ely Ould Mohamed Vall, candidat malheureux à la présidentielle du 18 juillet et ancien chef de junte (2005-2007) en Mauritanie, a appelé jeudi à un "consensus" pour sortir d'une crise consécutive à une présidentielle "frauduleuse".
"Je pense que suite à cette élection frauduleuse, le pays est plongé dans une crise politique dont la solution résiderait dans la recherche d'un consensus national", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.
Cette élection a été remportée au premier tour avec 52,48% des voix par son cousin, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Au lieu de résoudre le problème du putsch du 6 août (mené par le général Ould Abdel Aziz), cette élection a enfoncé le pays dans une crise dangereuse en ce sens qu'elle a légitimé, légalisé un coup d'Etat et placé le pays dans une situation de putsch continu", a estimé le colonel Ould Vall.
Il a affirmé que les institutions ayant la charge d'enquêter sur les fraudes comme le Conseil constitutionnel et la commission électorale "n'avaient pas joué leur rôle".
Il a également affirmé que l'accord (de sortie de crise) de Dakar "n'a été appliqué qu'à 10%, (qu') il a été vidé de sa substance, l'élection s'étant déroulée dans les conditions et avec les instruments de l'élection du 6 juin" unilatéralement décidé par les putschistes avant d'être reportée au 18 juillet.
Aussitôt après ces déclarations virulentes sur les résultats des élections, le porte-parole du nouveau président, Adema Moussa Ba, les a qualifiées de "maladroites et sans importance".
"Ould Vall cherche maladroitement à se positionner au sein de l'opposition et ses prises de position, sans importance, ne répondent à aucune logique sauf à des ambitions personnelles", a affirmé M. Ba.
Le colonel Ould Vall qui avait obtenu 3,81% des votes lors de cette présidentielle, en a rejeté les résultats, tout comme deux autres candidats de l'opposition, Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir, qui ont réclamé une commission d'enquête à propos de "fraudes massives".
(AFP) –
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"Je pense que suite à cette élection frauduleuse, le pays est plongé dans une crise politique dont la solution résiderait dans la recherche d'un consensus national", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.
Cette élection a été remportée au premier tour avec 52,48% des voix par son cousin, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Au lieu de résoudre le problème du putsch du 6 août (mené par le général Ould Abdel Aziz), cette élection a enfoncé le pays dans une crise dangereuse en ce sens qu'elle a légitimé, légalisé un coup d'Etat et placé le pays dans une situation de putsch continu", a estimé le colonel Ould Vall.
Il a affirmé que les institutions ayant la charge d'enquêter sur les fraudes comme le Conseil constitutionnel et la commission électorale "n'avaient pas joué leur rôle".
Il a également affirmé que l'accord (de sortie de crise) de Dakar "n'a été appliqué qu'à 10%, (qu') il a été vidé de sa substance, l'élection s'étant déroulée dans les conditions et avec les instruments de l'élection du 6 juin" unilatéralement décidé par les putschistes avant d'être reportée au 18 juillet.
Aussitôt après ces déclarations virulentes sur les résultats des élections, le porte-parole du nouveau président, Adema Moussa Ba, les a qualifiées de "maladroites et sans importance".
"Ould Vall cherche maladroitement à se positionner au sein de l'opposition et ses prises de position, sans importance, ne répondent à aucune logique sauf à des ambitions personnelles", a affirmé M. Ba.
Le colonel Ould Vall qui avait obtenu 3,81% des votes lors de cette présidentielle, en a rejeté les résultats, tout comme deux autres candidats de l'opposition, Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir, qui ont réclamé une commission d'enquête à propos de "fraudes massives".
(AFP) –