Le Prisonnier présumé salafiste jihadiste Taher Ould Biyé lanceé un appel aux autorités mauritanienne afin qu’elles mettent un terme à ce qu’il a appelé «les souffrances dans les prisons », qu’il estime être à l’origine des dernières violences terroristes qu’a connues la Mauritanie, soulignant que : « Les jeunes préfèrent la mort par des ceintures d'explosifs à l’enfer des prisons…»
Dans une déclaration à l’ANI, Ould Biyé a indiqué que les auteurs de tous les actes de violences perpétrés, notamment le GSPC, depuis 2005 à Lemgheitty, jusqu’à nos jours, , estiment que leurs actes interviennent en représailles à l’emprisonnement des oulémas, ainsi que les mauvais traitement auxquels sont soumis les détenus.
Il a également ajouté que les prisonniers de la mouvance salafiste, sont le plus souvent détenus pendant de longues périodes. Il poursuivra que même dans certains cas l’emprisonnement peut se perpétuer au-delà de la durées des peines déjà prononcées, citant le cas d’Ely Cheikh Ould Khawmani, dont la peine est déjà purgée. Dans d’autres cas, poursuit Taher, les peines sont alourdies pour empêcher à ceux dont l’emprisonnement est entrain de se terminer de recouvrer leur liberté.
« Cet état de faits amène beaucoup de jeunes, souligne Taher, à préférer mourir par des ceintures d'explosifs que de rester en prison et mourir à cause de la torture et des mauvaises conditions de détention ».
Ould Biyé qui purge une peine de 8 ans de prison prononcée à son encontre par la Cour d'appel pour appartenance à une organisation terroriste, faux et usage de faux, a souligné que : «Le pays devra être gouverné par la sagesse afin d’éviter à ce que la situation n’atteigne des proportions incontrôlables ». Il précisera que : « Les choses sont encore à leur juste début et l'éradication du phénomène(le terrorisme, ndlr) est encore possible ».
Et Ould biyé de marquer son étonnement en disant : « Pourtant, le jour où notre condamnation est prononcée par la cour d’appel, quatre grands dealers ont été remis en liberté !. Au Sénégal, poursuit-il, Ould Ahmednah fut condamné à un seul mois de prison pour faux et usage de faux, cependant qu’on est condamné à des peines allant jusqu’à huit ans de prison pour des motifs analogues! »
Par ailleurs, Taher Ould Biyé a indiqué qu'il est convaincu de la nécessité d'éviter au pays d'entrer fortuitement dans une« guerre », soulignant être, également convaincu que le nouveau président Mohamed Ould Abdel Aziz possède « suffisamment d'audace » pour cerner le problème (violence terroriste, ndlr) et mettre un terme à la situation qui prévaut dans le pays.
A propos du dialogue préconisé par certaines parties entre oulémas, intellectuels et « jihadistes salafistes », Taher dira que ces derniers ont toujours fait montre de leur disposition à y participer, mais que personne ne s’intéresse à ce dialogue.
Il renouvellera son appel « pour sauver le pays et lui éviter d’aller dans une confrontation inutile ».
Source: ANI
Dans une déclaration à l’ANI, Ould Biyé a indiqué que les auteurs de tous les actes de violences perpétrés, notamment le GSPC, depuis 2005 à Lemgheitty, jusqu’à nos jours, , estiment que leurs actes interviennent en représailles à l’emprisonnement des oulémas, ainsi que les mauvais traitement auxquels sont soumis les détenus.
Il a également ajouté que les prisonniers de la mouvance salafiste, sont le plus souvent détenus pendant de longues périodes. Il poursuivra que même dans certains cas l’emprisonnement peut se perpétuer au-delà de la durées des peines déjà prononcées, citant le cas d’Ely Cheikh Ould Khawmani, dont la peine est déjà purgée. Dans d’autres cas, poursuit Taher, les peines sont alourdies pour empêcher à ceux dont l’emprisonnement est entrain de se terminer de recouvrer leur liberté.
« Cet état de faits amène beaucoup de jeunes, souligne Taher, à préférer mourir par des ceintures d'explosifs que de rester en prison et mourir à cause de la torture et des mauvaises conditions de détention ».
Ould Biyé qui purge une peine de 8 ans de prison prononcée à son encontre par la Cour d'appel pour appartenance à une organisation terroriste, faux et usage de faux, a souligné que : «Le pays devra être gouverné par la sagesse afin d’éviter à ce que la situation n’atteigne des proportions incontrôlables ». Il précisera que : « Les choses sont encore à leur juste début et l'éradication du phénomène(le terrorisme, ndlr) est encore possible ».
Et Ould biyé de marquer son étonnement en disant : « Pourtant, le jour où notre condamnation est prononcée par la cour d’appel, quatre grands dealers ont été remis en liberté !. Au Sénégal, poursuit-il, Ould Ahmednah fut condamné à un seul mois de prison pour faux et usage de faux, cependant qu’on est condamné à des peines allant jusqu’à huit ans de prison pour des motifs analogues! »
Par ailleurs, Taher Ould Biyé a indiqué qu'il est convaincu de la nécessité d'éviter au pays d'entrer fortuitement dans une« guerre », soulignant être, également convaincu que le nouveau président Mohamed Ould Abdel Aziz possède « suffisamment d'audace » pour cerner le problème (violence terroriste, ndlr) et mettre un terme à la situation qui prévaut dans le pays.
A propos du dialogue préconisé par certaines parties entre oulémas, intellectuels et « jihadistes salafistes », Taher dira que ces derniers ont toujours fait montre de leur disposition à y participer, mais que personne ne s’intéresse à ce dialogue.
Il renouvellera son appel « pour sauver le pays et lui éviter d’aller dans une confrontation inutile ».
Source: ANI