Au deuxième jour de la visite à Nouakchott du guide libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA) et médiateur dans la crise politique en Mauritanie, d'intenses consultations ont été menées mardi, en vue d'établir des discussions directes entre protagonistes, selon des sources concordantes de Nouakchott.
L'émissaire libyen Ravi Madani, qui a effectué deux missions auprès des parties mauritaniennes pour le compte du président de l'UA ces dernières semaines, a ainsi rencontré plusieurs segments de la mouvance favorable au pouvoir militaire, et devrait poursuivre une démarche similaire auprès des forces politiques favorables au pouvoir renversé et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) - opposition sous le régime déchu.
Plusieurs sources dignes de foi à Nouakchott évoquent par ailleurs l'existence d'un plan libyen de sortie de crise en 7 points relatifs notamment à la démission simultanée du chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, et du président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, et à la dissolution du Haut Conseil d'Etat (HCE, instance militaire qui dirige le pays depuis le 6 août 2008).
Les autres points du plan libyen porteraient en outre sur un intérim assuré par le président du Sénat, conformément à la Constitution, la formation d'un gouvernement intérimaire, la création d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) et une élection présidentielle ouverte à tous.
En dépit de certaines réserves, les protagonistes de la crise mauritanienne seraient globalement favorables au plan du président en exercice de l'Union africaine (UA), indique-t-on dans les milieux informés dans la capitale mauritanienne.
Source: xinhuanet
L'émissaire libyen Ravi Madani, qui a effectué deux missions auprès des parties mauritaniennes pour le compte du président de l'UA ces dernières semaines, a ainsi rencontré plusieurs segments de la mouvance favorable au pouvoir militaire, et devrait poursuivre une démarche similaire auprès des forces politiques favorables au pouvoir renversé et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) - opposition sous le régime déchu.
Plusieurs sources dignes de foi à Nouakchott évoquent par ailleurs l'existence d'un plan libyen de sortie de crise en 7 points relatifs notamment à la démission simultanée du chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, et du président renversé, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, et à la dissolution du Haut Conseil d'Etat (HCE, instance militaire qui dirige le pays depuis le 6 août 2008).
Les autres points du plan libyen porteraient en outre sur un intérim assuré par le président du Sénat, conformément à la Constitution, la formation d'un gouvernement intérimaire, la création d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) et une élection présidentielle ouverte à tous.
En dépit de certaines réserves, les protagonistes de la crise mauritanienne seraient globalement favorables au plan du président en exercice de l'Union africaine (UA), indique-t-on dans les milieux informés dans la capitale mauritanienne.
Source: xinhuanet