Lors de son discours d'investiture, le président tunisien réélu a annoncé la saisie de l'Union du Maghreb Arabe et de l'Union Africaine pour "atteintes à sa souveraineté" contre les critiques de la France sur les droits de l'homme.
Le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé jeudi que son pays avait saisi l'Union du Maghreb arabe et l'Union africaine contre une "ingérence dans ses affaires intérieures" et "atteintes à sa souveraineté", suite aux critiques Paris sur les droits de l'Homme.
"Abus contraires à la souveraineté des Etats"
"Semblable ingérence va au-delà de l'atteinte à la souveraineté de notre pays pour affecter également la souveraineté de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et de l'Union Africaine (UA) auxquelles nous appartenons", a déclaré M. Ben Ali dans un discours à la Chambre des députés, devant laquelle il prêtait serment.
Les deux organisations ont été saisies "afin qu'elles adoptent la position qui s'impose et s'élèvent contre ces abus qui sont contraires au principe de respect de la souveraineté des Etats", a-t-il dit, sans toutefois mentionner l'objet de ces abus ni leur auteurs.
Ce premier discours de M. Ben Ali depuis sa réélection le 25 octobre avec 89,62% des voix se tient dans le contexte d'une guerre de communiqués entre Tunis et Paris sur le respect des droits de l'Homme depuis l'incarcération du journaliste dissident Taoufik Ben Brick.
Afp
jeuneafrique
Le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali a annoncé jeudi que son pays avait saisi l'Union du Maghreb arabe et l'Union africaine contre une "ingérence dans ses affaires intérieures" et "atteintes à sa souveraineté", suite aux critiques Paris sur les droits de l'Homme.
"Abus contraires à la souveraineté des Etats"
"Semblable ingérence va au-delà de l'atteinte à la souveraineté de notre pays pour affecter également la souveraineté de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et de l'Union Africaine (UA) auxquelles nous appartenons", a déclaré M. Ben Ali dans un discours à la Chambre des députés, devant laquelle il prêtait serment.
Les deux organisations ont été saisies "afin qu'elles adoptent la position qui s'impose et s'élèvent contre ces abus qui sont contraires au principe de respect de la souveraineté des Etats", a-t-il dit, sans toutefois mentionner l'objet de ces abus ni leur auteurs.
Ce premier discours de M. Ben Ali depuis sa réélection le 25 octobre avec 89,62% des voix se tient dans le contexte d'une guerre de communiqués entre Tunis et Paris sur le respect des droits de l'Homme depuis l'incarcération du journaliste dissident Taoufik Ben Brick.
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