Le père du Nigérian qui a tenté de faire sauter un avion de ligne américain le jour de Noël avait averti la CIA que son fils s'était radicalisé, mais cette information n'a pas été diffusée largement, ont rapporté les médias américains mardi.
Une source anonyme, "proche du dossier", a indiqué à la chaîne de télévision CNN qu'un rapport avait été écrit à l'issue d'une rencontre entre le père d'Umar Farouk Abdulmutallab et un agent de la CIA, l'agence de renseignement américaine, et que ce document avait été envoyé au siège de l'agence en Virginie (est), près de la capitale américaine.
Mais le rapport n'a pas été suffisamment diffusé à l'intérieur de la communauté du renseignement américain, a ajouté cette source, ce qui laisse penser que les agences de renseignement américaines ne sont pas parvenues à améliorer leur coopération, dont les carences avaient déjà été pointées par les attentats du 11-Septembre.
Selon le Wall Street Journal, le père d'Umar Farouk Abdulmutallab a rencontré la CIA à l'embassade américaine d'Abuja, la capitale du Nigeria, le 19 novembre. D'après le quotidien, qui cite un responsable américain sous couvert d'anonymat, cette rencontre a entraîné le lendemain une réunion entre des représentants du ministère de la Sécurité intérieure, de la police fédérale (FBI), du département d'Etat et de la CIA.
Le Wall Street affirme que les informations obtenues au cours de cette réunion n'ont pas été recueillies et analysées aux Etats-Unis, selon des responsables américains non identifiés.
Le porte-parole de la CIA Paul Gimigliano a indiqué au journal que l'agence de renseignement a fait en sorte de placer le nom d'Umar Farouk Abdulmutallab dans une vaste base de données officielle de personnes susceptibles d'avoir un lien quelconque avec le terrorisme et qu'elle a transmis des éléments de sa personnalité au centre national d'antiterrorisme (NCTC), l'agence gouvernementale qui coordonne les activités du renseignement américain.
Un responsable du renseignement cité par CNN a indiqué qu'il n'y avait pas un "élément clé" issu de la rencontre avec le père du suspect qui aurait permis de placer le nom d'Umar Farouk Abdulmutallab sur la liste des quelque 4.000 personnes interdites de vol vers les Etats-Unis.
Source: AFP
Une source anonyme, "proche du dossier", a indiqué à la chaîne de télévision CNN qu'un rapport avait été écrit à l'issue d'une rencontre entre le père d'Umar Farouk Abdulmutallab et un agent de la CIA, l'agence de renseignement américaine, et que ce document avait été envoyé au siège de l'agence en Virginie (est), près de la capitale américaine.
Mais le rapport n'a pas été suffisamment diffusé à l'intérieur de la communauté du renseignement américain, a ajouté cette source, ce qui laisse penser que les agences de renseignement américaines ne sont pas parvenues à améliorer leur coopération, dont les carences avaient déjà été pointées par les attentats du 11-Septembre.
Selon le Wall Street Journal, le père d'Umar Farouk Abdulmutallab a rencontré la CIA à l'embassade américaine d'Abuja, la capitale du Nigeria, le 19 novembre. D'après le quotidien, qui cite un responsable américain sous couvert d'anonymat, cette rencontre a entraîné le lendemain une réunion entre des représentants du ministère de la Sécurité intérieure, de la police fédérale (FBI), du département d'Etat et de la CIA.
Le Wall Street affirme que les informations obtenues au cours de cette réunion n'ont pas été recueillies et analysées aux Etats-Unis, selon des responsables américains non identifiés.
Le porte-parole de la CIA Paul Gimigliano a indiqué au journal que l'agence de renseignement a fait en sorte de placer le nom d'Umar Farouk Abdulmutallab dans une vaste base de données officielle de personnes susceptibles d'avoir un lien quelconque avec le terrorisme et qu'elle a transmis des éléments de sa personnalité au centre national d'antiterrorisme (NCTC), l'agence gouvernementale qui coordonne les activités du renseignement américain.
Un responsable du renseignement cité par CNN a indiqué qu'il n'y avait pas un "élément clé" issu de la rencontre avec le père du suspect qui aurait permis de placer le nom d'Umar Farouk Abdulmutallab sur la liste des quelque 4.000 personnes interdites de vol vers les Etats-Unis.
Source: AFP