Le Sénégal a livré à la Mauritanie ses trois ressortissants accusés d’être mêlés à l’attentat contre le siège de la représentation diplomatique française à Nouakchott. Ces trois présumés terroristes ont été extradés dans la nuit du vendredi au samedi dernier par des éléments du Gign.
Depuis l’arrestation au Sénégal des trois Mauritaniens accusés d’être mêlés à l’attentat contre l’ambassade de France en Mauritanie, Nouakchott n’avait cessé de demander leur extradition. Dakar s’est finalement plié à cette demande des autorités mauritaniennes. Ahmed Ould Ahmed, Seydou Kane et un autre Mauritanien ont été remis à leur pays. Ils ont été extradés par des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) qui les ont livrés aux autorités mauritaniennes dans la nuit du vendredi au samedi dernier à la frontière entre les deux pays.
Après l’arrestation de ces présumés terroristes par la Police sénégalaise, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar s’était prononcée en faveur de leur extradition. Une décision décriée par Me Ousmane Sèye, avocat de Seydou Kane. Pour Me Sèye, cet avis émis par la Chambre d’accusation n’est pas fondé en droit car, soutenait-il, le Sénégal ne peut pas extrader son propre citoyen selon l’article 5 de la loi 71-77 du 28 décembre 1971 sur l’extradition. L’avocat soutenait que son client est de nationalité sénégalaise et dispose de papiers qui l’attestent. Mais, cela n’a pas empêché le Président Wade de répondre favorablement au mandat d’arrêt international lancé par la Mauritanie contre ces présumés terroristes en signant le décret de leur extradition, la semaine dernière.
Ahmed Ould Ahmed a été arrêté à Keur Massar le 8 août dernier pour faux et usage de faux par les éléments de la Dic. Interrogé sur son implication dans l’attaque contre le siège de l’ambassade de France en Mauritanie, il avait reconnu son appartenance au mouvement terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique. Seydou Kane, quant à lui, est un ancien membre des Forces de libération africaine de la Mauritanie (Flam) reconverti en salafiste. Il a été arrêté à Dakar à la fin du mois d’août 2009. Le troisième Mauritanien était, lui, arrêté quelques semaines avant ses deux compatriotes et avait par devers-lui de la drogue.
Mamadou Diallo
madiallo@lequotidien.sn
Source: lequotidien
Depuis l’arrestation au Sénégal des trois Mauritaniens accusés d’être mêlés à l’attentat contre l’ambassade de France en Mauritanie, Nouakchott n’avait cessé de demander leur extradition. Dakar s’est finalement plié à cette demande des autorités mauritaniennes. Ahmed Ould Ahmed, Seydou Kane et un autre Mauritanien ont été remis à leur pays. Ils ont été extradés par des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) qui les ont livrés aux autorités mauritaniennes dans la nuit du vendredi au samedi dernier à la frontière entre les deux pays.
Après l’arrestation de ces présumés terroristes par la Police sénégalaise, la Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Dakar s’était prononcée en faveur de leur extradition. Une décision décriée par Me Ousmane Sèye, avocat de Seydou Kane. Pour Me Sèye, cet avis émis par la Chambre d’accusation n’est pas fondé en droit car, soutenait-il, le Sénégal ne peut pas extrader son propre citoyen selon l’article 5 de la loi 71-77 du 28 décembre 1971 sur l’extradition. L’avocat soutenait que son client est de nationalité sénégalaise et dispose de papiers qui l’attestent. Mais, cela n’a pas empêché le Président Wade de répondre favorablement au mandat d’arrêt international lancé par la Mauritanie contre ces présumés terroristes en signant le décret de leur extradition, la semaine dernière.
Ahmed Ould Ahmed a été arrêté à Keur Massar le 8 août dernier pour faux et usage de faux par les éléments de la Dic. Interrogé sur son implication dans l’attaque contre le siège de l’ambassade de France en Mauritanie, il avait reconnu son appartenance au mouvement terroriste Al Qaïda au Maghreb islamique. Seydou Kane, quant à lui, est un ancien membre des Forces de libération africaine de la Mauritanie (Flam) reconverti en salafiste. Il a été arrêté à Dakar à la fin du mois d’août 2009. Le troisième Mauritanien était, lui, arrêté quelques semaines avant ses deux compatriotes et avait par devers-lui de la drogue.
Mamadou Diallo
madiallo@lequotidien.sn
Source: lequotidien