Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la profanation de la tombe d’un présumé homosexuel après que son cadavre a été déterré, trainé dans la rue et brûlé le week-end dernier par des individus que le procureur de la République promet de poursuivre.
Bés Bi indique que « la tolérance (est) brûlée » après l’exhumation et l’incinération du corps « d’un présumé homosexuel » à Kaolack, une région du centre du Sénégal. « Tout a commencé après le décès de C. F., qui est dépeint comme un homosexuel. Le présumé homosexuel en question était un jeune d’une trentaine d’années résident au quartier Darou Salam Ndangane (commune de Kaolack). Ainsi, ses parents avaient voulu l’enterrer à son domicile. Mais cette volonté a été contrainte par une forte mobilisation », explique le journal où Biram Pouye, imam et animateur d’émissions religieuses dans la chaine privée sénégalaise ITV, note que « même considéré comme homosexuel, le musulman doit être enterré dignement ».
Tribune rapporte que c’est « un cadavre qui a été brûlé à Léona » Niassène, un des fiefs de la communauté soufie des Niassène à Kaolack. « Son fils présumé homosexuel brûlé, la maman de C. Fall (est) +morte+ de chagrin », souligne le journal, rappelant que la cité religieuse de « Touba s’est opposée à son inhumation » alors que « la traque des auteurs de la +barbarie+ est lancée ». Le quotidien se demande si « le procureur ira jusqu’au bout » de l’enquête qu’il a ouverte au regard de la sensibilité de l’affaire.
Walf Quotidien évoque la « crise dans l’enseignement » supérieur et indique que « l’université perd ses facultés ». « Pour exiger l’ouverture immédiate de toutes les universités publiques et le démarrage des enseignements en présentiel, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a décidé de croiser le fer avec les autorités. Ainsi pour les lundi 6 et mardi 7 novembre 2023, le Saes va geler les cours dans toutes les universités publiques du pays » dans une grève de 48 heures, note le journal.
Bés Bi écrit à ce sujet que l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar est « face à deux fronts » après que le « Saes a rejoint les étudiants » dans leur mouvement d’humeur pour la reprise des cours en présentiel dans les facultés alors que d’autres acteurs appellent à l’apaisement. « La crise universitaire qui sévit dans le pays préoccupe le Forum Civil. Le coordonnateur national de cette organisation de la société civile sénégalaise qui s’exprimait en marge d’un atelier sur le renforcement des capacités sur la fiscalité locale, invite les différentes parties au dialogue pour apaiser l’espace universitaire », souligne le journal.
Sud Quotidien alerte sur le « risque d’un fort taux d’abstention » à l’élection présidentielle de février 2024. Enseignant-chercheur aux Universités Cheikh Anta Diop et Gaston Berger de Saint-Louis (nord), Pascal Oudiane indique que cette situation n’est « pas à écarter à cause du dysfonctionnement du système de gouvernance actuelle ».
L’Observateur revient sur le « coût élevé de la vie en Afrique » et explique « pourquoi le Sénégal est champion ». « En Afrique, selon les données de Numbéo, publiées dans le Business Insider, le pays où la vie est la plus chère en 2023 est le Sénégal, avec un coût de la vie (hors loyer) situé à 46,4 contre un peu plus de 42 pour la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, l’Île Maurice et le Zimbabwe, ses suivants directs. La référence étant New York aux Etats-Unis qui est à 100. Dans l’étude, l’indice du coût de la vie rend compte des prix des biens de consommation dont l’épicerie, les restaurants, les transports et les services publics. Ce qui correspond, de manière générale, aux dépenses de consommation des ménages sénégalais dont la qualité de la vie se réduit comme peau de chagrin », note le journal.
Mais pour expliquer cette situation, El Hadj Alioune Diouf, commissaire aux enquêtes économiques et enseignant d’économie internationale à l’Ecole nationale d’administration (Ena) du Sénégal, souligne que « l’une des principales raisons du coût élevé de la vie dans un pays est l’état de son économie ».
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
Bés Bi indique que « la tolérance (est) brûlée » après l’exhumation et l’incinération du corps « d’un présumé homosexuel » à Kaolack, une région du centre du Sénégal. « Tout a commencé après le décès de C. F., qui est dépeint comme un homosexuel. Le présumé homosexuel en question était un jeune d’une trentaine d’années résident au quartier Darou Salam Ndangane (commune de Kaolack). Ainsi, ses parents avaient voulu l’enterrer à son domicile. Mais cette volonté a été contrainte par une forte mobilisation », explique le journal où Biram Pouye, imam et animateur d’émissions religieuses dans la chaine privée sénégalaise ITV, note que « même considéré comme homosexuel, le musulman doit être enterré dignement ».
Tribune rapporte que c’est « un cadavre qui a été brûlé à Léona » Niassène, un des fiefs de la communauté soufie des Niassène à Kaolack. « Son fils présumé homosexuel brûlé, la maman de C. Fall (est) +morte+ de chagrin », souligne le journal, rappelant que la cité religieuse de « Touba s’est opposée à son inhumation » alors que « la traque des auteurs de la +barbarie+ est lancée ». Le quotidien se demande si « le procureur ira jusqu’au bout » de l’enquête qu’il a ouverte au regard de la sensibilité de l’affaire.
Walf Quotidien évoque la « crise dans l’enseignement » supérieur et indique que « l’université perd ses facultés ». « Pour exiger l’ouverture immédiate de toutes les universités publiques et le démarrage des enseignements en présentiel, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) a décidé de croiser le fer avec les autorités. Ainsi pour les lundi 6 et mardi 7 novembre 2023, le Saes va geler les cours dans toutes les universités publiques du pays » dans une grève de 48 heures, note le journal.
Bés Bi écrit à ce sujet que l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar est « face à deux fronts » après que le « Saes a rejoint les étudiants » dans leur mouvement d’humeur pour la reprise des cours en présentiel dans les facultés alors que d’autres acteurs appellent à l’apaisement. « La crise universitaire qui sévit dans le pays préoccupe le Forum Civil. Le coordonnateur national de cette organisation de la société civile sénégalaise qui s’exprimait en marge d’un atelier sur le renforcement des capacités sur la fiscalité locale, invite les différentes parties au dialogue pour apaiser l’espace universitaire », souligne le journal.
Sud Quotidien alerte sur le « risque d’un fort taux d’abstention » à l’élection présidentielle de février 2024. Enseignant-chercheur aux Universités Cheikh Anta Diop et Gaston Berger de Saint-Louis (nord), Pascal Oudiane indique que cette situation n’est « pas à écarter à cause du dysfonctionnement du système de gouvernance actuelle ».
L’Observateur revient sur le « coût élevé de la vie en Afrique » et explique « pourquoi le Sénégal est champion ». « En Afrique, selon les données de Numbéo, publiées dans le Business Insider, le pays où la vie est la plus chère en 2023 est le Sénégal, avec un coût de la vie (hors loyer) situé à 46,4 contre un peu plus de 42 pour la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, l’Île Maurice et le Zimbabwe, ses suivants directs. La référence étant New York aux Etats-Unis qui est à 100. Dans l’étude, l’indice du coût de la vie rend compte des prix des biens de consommation dont l’épicerie, les restaurants, les transports et les services publics. Ce qui correspond, de manière générale, aux dépenses de consommation des ménages sénégalais dont la qualité de la vie se réduit comme peau de chagrin », note le journal.
Mais pour expliquer cette situation, El Hadj Alioune Diouf, commissaire aux enquêtes économiques et enseignant d’économie internationale à l’Ecole nationale d’administration (Ena) du Sénégal, souligne que « l’une des principales raisons du coût élevé de la vie dans un pays est l’état de son économie ».
Source : Agence de Presse Africaine (APA)