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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

À Rosso, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, l’accueil précaire des migrants expulsés


Au Sénégal, c’est à Rosso, à 380 km de Dakar, au bord du fleuve qui sépare les deux pays, que sont refoulés les migrants subsahariens venus de Mauritanie. Les ONGs mais aussi les autorités sénégalaises se sont inquiétées et ont dénoncé, ces derniers jours, des conditions d’expulsions de la Mauritanie trop peu respectueuses des droits de l’homme de plusieurs centaines de personnes en situation irrégulière. En attendant, la ville de Rosso accueille tant bien que mal ce flot de personnes expulsées.

Dans la cour il y a du linge qui sèche, des personnes se reposent sur une natte posée au sol. 22 maliens refoulés de Mauritanie et un Sénégalais ont trouvé refuge dans ces locaux de la croix rouge de Rosso, mais il est difficile de faire plus, selon le directeur du centre Mbaye Diop malgré la demande. « Beaucoup de migrants sont venus ici pour avoir de l’aide, mais il n’y a pas de moyens. On peut donner de l’eau, les laisser laver leur linge, mais c’est difficile pour tout le monde », constate-t-il.

C’est difficile, car depuis 2019 le bureau de la Croix-Rouge à Rosso ne reçoit plus de financements internationaux. La veille, une quarantaine de migrants, beaucoup de Sénégalais, mais aussi quelques Guinéens, Gambiens et Sierra-léonais ont été refoulés par la Mauritanie, comme presque tous les jours depuis trois semaines.

« Nous, il est de notre devoir d’assister »


« Oui, c’est une situation très compliquée, se désole le maire de la commune, Cheikh Gueye. C’est un fléau international qui interpelle tout le monde. Nous, il est de notre devoir d’assister. On est membre de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), nous sommes là en tant qu’assistants, mais on ne peut pas faire grand-chose, parce que la mairie n’a pas de budget pour prendre en charge ce fléau. »

Reste la solidarité des habitants de Rosso, comme Hann qui a une boutique à 150 mètre du point de traversée entre la Mauritanie et le Sénégal. « Beaucoup de gens viennent demander de l’eau, certains peuvent payer, d’autres demandent à ce qu’on leur offre, ils sont nombreux à venir ici, c’est difficile ce qui leur arrive. Ils n’ont pas de téléphone, ni de quoi manger. »

Et tous les soirs, dans les ruelles autour de l’embarcadère, des dizaines de migrants subsahariens passent la nuit sur les terrasses devant les boutiques et les habitations, en attendant de pouvoir rentrer chez eux ou repasser la frontière.


Notre correspondante à Dakar, Léa-Lisa Westerhoff

Source : RFI
Mercredi 19 Mars 2025 - 16:37
Mercredi 19 Mars 2025 - 16:39
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