En Mauritanie, des centaines de ressortissants ouest-africains, surtout du Mali et du Sénégal, en situation irrégulière ont été reconduits aux frontières.
En Mauritanie, une opération d’expulsion d’immigrés en situation irrégulière est en cours. Des centaines de ressortissants ouest-africains ont été ainsi reconduits aux frontières. Des organisations de défense des droits humains dénoncent la brutalité de cette campagne et accusent la Mauritanie de jouer au gendarme pour l’Union européenne. Réponse de Nouakchott : « Toutes les actions entreprises au sujet des migrants se font dans le respect de la dignité humaine. »
La Mauritanie, en matière de migration, est un pays d’accueil et de transit. Des dizaines de milliers de subsahariens, très majoritairement Maliens et Sénégalais, y travaillent comme ouvriers, domestiques ou dans le petit commerce.
La Mauritanie est aussi un point de passage pour des milliers de migrants vers l’Europe, via les îles Canaries.
Les autorités de Mauritanie défendent les expulsions
La campagne d’expulsion des immigrés en situation irrégulière suscite des réactions contrastées chez les internautes mauritaniens. Certains parlent de menace démographique du fait d’un envahissement migratoire. D’autres, en revanche, dénoncent une campagne violente qui ciblerait uniquement les ressortissants subsahariens.
Mohamed Salem Ould Mezouk, ministre mauritanien des Affaires étrangères, répond à ces accusations : « Nous sommes le pays le plus accueillant en termes de ratio de notre population totale. Les reconduites ont été faites dans le respect du droit. »
L’AMDH, l’Association mauritanienne des droits de l’Homme, fait état de rafles massives et dénonce la responsabilité de l’Union européenne et des pays ayant signé des accords avec la Mauritanie pour lutter contre l’immigration clandestine.
Diagana Khalilou
Source : Deutsche Welle (Allemagne)
En Mauritanie, une opération d’expulsion d’immigrés en situation irrégulière est en cours. Des centaines de ressortissants ouest-africains ont été ainsi reconduits aux frontières. Des organisations de défense des droits humains dénoncent la brutalité de cette campagne et accusent la Mauritanie de jouer au gendarme pour l’Union européenne. Réponse de Nouakchott : « Toutes les actions entreprises au sujet des migrants se font dans le respect de la dignité humaine. »
La Mauritanie, en matière de migration, est un pays d’accueil et de transit. Des dizaines de milliers de subsahariens, très majoritairement Maliens et Sénégalais, y travaillent comme ouvriers, domestiques ou dans le petit commerce.
La Mauritanie est aussi un point de passage pour des milliers de migrants vers l’Europe, via les îles Canaries.
Les autorités de Mauritanie défendent les expulsions
La campagne d’expulsion des immigrés en situation irrégulière suscite des réactions contrastées chez les internautes mauritaniens. Certains parlent de menace démographique du fait d’un envahissement migratoire. D’autres, en revanche, dénoncent une campagne violente qui ciblerait uniquement les ressortissants subsahariens.
Mohamed Salem Ould Mezouk, ministre mauritanien des Affaires étrangères, répond à ces accusations : « Nous sommes le pays le plus accueillant en termes de ratio de notre population totale. Les reconduites ont été faites dans le respect du droit. »
L’AMDH, l’Association mauritanienne des droits de l’Homme, fait état de rafles massives et dénonce la responsabilité de l’Union européenne et des pays ayant signé des accords avec la Mauritanie pour lutter contre l’immigration clandestine.
Diagana Khalilou
Source : Deutsche Welle (Allemagne)