Selon le rapport mensuel d'octobre de la FAO sur la sécurité alimentaire en Mauritanie, un précaire amélioration alimentaire s'observe sur le terrain. Malgré quelques anomalies notées, ce rapport est satisfaisant sur la situation de la sécurité alimentaire. Car selon le résumé et les aléas dans ce rapport il est souligné une progression pour les agriculteurs du pluvial et de zone agro-pastorale, il est aussi révélé une condition alimentaire bonne et courante pour les grands éleveurs. Donc, pas d'alerte selon le rapport.
Une pluviométrie inférieure
Cette année, les zones de productions connaissent une faible amélioration de leurs taux habituels. Les facteurs liés aux conditions climatiques sont les causes principales de cette faiblesse de production.
Dans les régions agricoles et agropastorales comme les hautes terres de Brakna, du Gorgol, du Holh El Gharbi, l'Assaba et du Guidimakha, la rareté des pluies conduit au desséchement des cultures pluviales. Ces Wilayas ont connu une
pluviométrie inférieure à celle de l'année dernière selon le rapport et les périodes sèches affectent la croissance de la culture hâtive.
La situation pastorale satisfaisante
Quand aux zones basses, le stade moyen des cultures de cycle long (4 mois) est la montaison et l'épiaison. Leur maturation sera totale à la 3e semaine du mois d'octobre si les pluies respectent le rendez-vous. La récolte du sorgho hâtif se poursuit dans les zones dépression-
naires. Les sauterelles, les cantharides et les oiseaux obligent les paysans à couper les épis verts. Les semis se fond timidement dans les bas fonds et les barrages en raison de l'insuffisance des semences. Le walo est disponible au Gorgol ou les plaines de Fori et de Maghama sont inondées par les eaux de russelement. Partout ailleurs et comme de coutume, les paysans ne pourront cultiver que dans les lits des marigots et le fond des cuvettes. La situation pastorale quand à elle, est largement satisfaisante. L'homogénéité des herbes et le bon niveau de remplissage des marres permettent cette satisfaction. Malgré la récolte du sorgho hâtif et du mil en cours, l'offre en céréales traditionnelles est toujours moins importante.
Les marchés fournis en denrées importées
Sur les marchés, on constate la présence des denrées importées et leur cours n'a pas varié par rapport à celui de septembre. Les petits ruminants quand à eux, connaissent une baisse de coût. Leur présence sur les marchés est élevée par rapport à la demande. Les paysans multiplient leur vente afin de constituer les stocks de famille.
Les efforts conjoints de la FAO et de l'état.
De façon générale l'insécurité alimentaire est en recule sur l'ensemble du territoire malgré le déficit de 16.48 T en prévision. Ces résultats probants sont dus aux efforts conjoints de la FAO et de l'état Mauritanien. Présente depuis longtemps déjà chez nous, la FAO joue un rôle non négligeable dans la lutte contre l'insécurité alimentaire. Elle appuie les actions de luttes de l'état sur tous les fronts en lui permettant l'accessibilité à certains matériels très coûteux.
L'état Mauritanien aussi a joué cette année, un rôle important pour l'avancer de cette lutte. Il s'est engagé ouvertement en utilisant le matériel de l'armée nationale. Il a permis au CSA d'établir une stratégie de large impact dans la lutte. Ce qui à emmener à ces résultats probants, c'est-à-dire une vision de l'autosuffisance alimentaire mais aussi une prévision des solutions à des crises inattendues.
Delphin K Klato
source: Points Chauds
Une pluviométrie inférieure
Cette année, les zones de productions connaissent une faible amélioration de leurs taux habituels. Les facteurs liés aux conditions climatiques sont les causes principales de cette faiblesse de production.
Dans les régions agricoles et agropastorales comme les hautes terres de Brakna, du Gorgol, du Holh El Gharbi, l'Assaba et du Guidimakha, la rareté des pluies conduit au desséchement des cultures pluviales. Ces Wilayas ont connu une
pluviométrie inférieure à celle de l'année dernière selon le rapport et les périodes sèches affectent la croissance de la culture hâtive.
La situation pastorale satisfaisante
Quand aux zones basses, le stade moyen des cultures de cycle long (4 mois) est la montaison et l'épiaison. Leur maturation sera totale à la 3e semaine du mois d'octobre si les pluies respectent le rendez-vous. La récolte du sorgho hâtif se poursuit dans les zones dépression-
naires. Les sauterelles, les cantharides et les oiseaux obligent les paysans à couper les épis verts. Les semis se fond timidement dans les bas fonds et les barrages en raison de l'insuffisance des semences. Le walo est disponible au Gorgol ou les plaines de Fori et de Maghama sont inondées par les eaux de russelement. Partout ailleurs et comme de coutume, les paysans ne pourront cultiver que dans les lits des marigots et le fond des cuvettes. La situation pastorale quand à elle, est largement satisfaisante. L'homogénéité des herbes et le bon niveau de remplissage des marres permettent cette satisfaction. Malgré la récolte du sorgho hâtif et du mil en cours, l'offre en céréales traditionnelles est toujours moins importante.
Les marchés fournis en denrées importées
Sur les marchés, on constate la présence des denrées importées et leur cours n'a pas varié par rapport à celui de septembre. Les petits ruminants quand à eux, connaissent une baisse de coût. Leur présence sur les marchés est élevée par rapport à la demande. Les paysans multiplient leur vente afin de constituer les stocks de famille.
Les efforts conjoints de la FAO et de l'état.
De façon générale l'insécurité alimentaire est en recule sur l'ensemble du territoire malgré le déficit de 16.48 T en prévision. Ces résultats probants sont dus aux efforts conjoints de la FAO et de l'état Mauritanien. Présente depuis longtemps déjà chez nous, la FAO joue un rôle non négligeable dans la lutte contre l'insécurité alimentaire. Elle appuie les actions de luttes de l'état sur tous les fronts en lui permettant l'accessibilité à certains matériels très coûteux.
L'état Mauritanien aussi a joué cette année, un rôle important pour l'avancer de cette lutte. Il s'est engagé ouvertement en utilisant le matériel de l'armée nationale. Il a permis au CSA d'établir une stratégie de large impact dans la lutte. Ce qui à emmener à ces résultats probants, c'est-à-dire une vision de l'autosuffisance alimentaire mais aussi une prévision des solutions à des crises inattendues.
Delphin K Klato
source: Points Chauds