Plus de 5.700 personnes ont été condamnées pour leur implication dans le génocide de 1994 au Rwanda et 739 acquittées par les juridictions traditionnelles rwandaises "gacacas" depuis le début de la "phase pilote" achevée samedi, a-t-on appris lundi de source officielle.
Selon les chiffres du Service national des juridictions gacacas (SNJG), 7.015 accusés - 6.783 hommes et 232 femmes - ont comparu devant 118 juridictions gacacas depuis le début de la phase pilote le 10 mars 2005. Parmi ces accusés, 5.763 ont été condamnés, 739 ont été acquittés et 513 attendent le verdict de leur procès. Après cette phase pilote, les procès devant ces juridictions sont désormais généralisées dans tout le pays et plus de 1.000 nouveaux procès gacacas ont débuté samedi, a ainsi indiqué Augustin Nkusi, responsable de la section juridique du Snjg. "Les procès gacacas ont commencé partout dans le pays (samedi). La quasi-totalité des affaires qui étaient prévues ont bel et bien débuté. La phase pilote est ainsi terminée", a-t-il expliqué. "Un petit nombre de juridictions n'étaient pas encore prêtes; elles rejoindront les autres dans une semaine ou deux", a-t-il poursuivi.
Les gacacas, juridictions populaires inspirées des anciennes assemblées villageoises, peuvent juger tous les présumés auteurs du génocide, sauf les planificateurs et les violeurs, qui sont jugés par les tribunaux conventionnels. La peine maximale qui peut être prononcée par ces juridictions est de 30 ans d'emprisonnement. Au total, 806 suspects de participation au génocide - dont de hauts responsables civils et militaires - ont été arrêtés sur la base de mandats d'arrêt délivrés par les tribunaux gacacas, selon le SNJG. 761 autres personnes, accusés d'intimider les témoins et les victimes du génocide, ont été arrêtées depuis les premières audiences des tribunaux, selon la même source. Par ailleurs plus de 45.000 juges gacacas ont été accusés de participation au génocide et ont été remplacés, tandis que 152.034 personnes, encore en liberté, ont avoué leur responsabilité dans le génocide lors des audiences hebdomadaires des tribunaux, selon le Snjg. Le génocide de 1994, minutieusement planifié par le régime de l'époque, a fait environ 800.000 morts, parmi les Tutsis (ethnie minoritaire) et les Hutus modérés, selon l'Onu.
Selon les chiffres du Service national des juridictions gacacas (SNJG), 7.015 accusés - 6.783 hommes et 232 femmes - ont comparu devant 118 juridictions gacacas depuis le début de la phase pilote le 10 mars 2005. Parmi ces accusés, 5.763 ont été condamnés, 739 ont été acquittés et 513 attendent le verdict de leur procès. Après cette phase pilote, les procès devant ces juridictions sont désormais généralisées dans tout le pays et plus de 1.000 nouveaux procès gacacas ont débuté samedi, a ainsi indiqué Augustin Nkusi, responsable de la section juridique du Snjg. "Les procès gacacas ont commencé partout dans le pays (samedi). La quasi-totalité des affaires qui étaient prévues ont bel et bien débuté. La phase pilote est ainsi terminée", a-t-il expliqué. "Un petit nombre de juridictions n'étaient pas encore prêtes; elles rejoindront les autres dans une semaine ou deux", a-t-il poursuivi.
Les gacacas, juridictions populaires inspirées des anciennes assemblées villageoises, peuvent juger tous les présumés auteurs du génocide, sauf les planificateurs et les violeurs, qui sont jugés par les tribunaux conventionnels. La peine maximale qui peut être prononcée par ces juridictions est de 30 ans d'emprisonnement. Au total, 806 suspects de participation au génocide - dont de hauts responsables civils et militaires - ont été arrêtés sur la base de mandats d'arrêt délivrés par les tribunaux gacacas, selon le SNJG. 761 autres personnes, accusés d'intimider les témoins et les victimes du génocide, ont été arrêtées depuis les premières audiences des tribunaux, selon la même source. Par ailleurs plus de 45.000 juges gacacas ont été accusés de participation au génocide et ont été remplacés, tandis que 152.034 personnes, encore en liberté, ont avoué leur responsabilité dans le génocide lors des audiences hebdomadaires des tribunaux, selon le Snjg. Le génocide de 1994, minutieusement planifié par le régime de l'époque, a fait environ 800.000 morts, parmi les Tutsis (ethnie minoritaire) et les Hutus modérés, selon l'Onu.