Débattre aujourd’hui du rite malékite et de ses discernements réligieux pour illuminer le bon prêche aux musulmans est un terrain miné sur lequel il vaut mieux ne pas s’aventurer, de crainte de tomber dans le péché ou dans la profanation de dogmes séculaires, ayant géré depuis des lustres des communautés entières sans que leurs contenus fassent l’objet de sérieuses contestations.
A l’heure de la justice sociale entre tous les hommes, l’IRA affirme preuve à l’appui-et elle n’est seule-, que cette tradition présente dans certaines de ses interprétations des contradictions avec les valeurs contemporaines de l’Etat de droit qui criminalise les auteurs de pratiques esclavagistes et traite les citoyens sur le même pied d’égalité.
Selon l’Ong, qui s’est publiquement excusée d’avoir blessé la conscience musulmane aussi bien nationale que d’outre-mer, parmi les livres incinérés récemment, certains stipulent à titre d’exemple que «la femme esclave, contrairement à la femme libre, ne doit pas cacher son corps », qu’à tout moment « le maître peut prononcer la nullité du mariage de son esclave, homme ou femme»…etc.
Il y a aussi cet appel imprudemment diffusé par Radio Coran dans lequel un saoudien invite ses compatriotes à acheter dans le cadre du « tahrir raqhabe » (libérer une personne », un esclave en Mauritanie en perspective de sa libération totale pour expier des péchés.
C’est semble-t-il ces motifs qui ont conduit Biram et certains de ses collaborateurs à commettre l’irréparable et qui se présente aujourd’hui comme l’unique raison des sans raison, assortie de demies excuses adressées aux indignés mauritaniens de tout bord, pour comprendre cet acte désespéré, que l’Ira confirme à travers son responsable des relations extérieures Balla Touré, avoir osé, non pas pour mettre le feu à la case, mais pour attirer l’opinion sur des situations de « non-droits » et d’incompatibilités entre la loi fondamentale et les livres desquels elle puise toutes ses forces.
Evoquant l’acte d’incinération au cours d’une conférence organisée récemment sur l’affaire Biram, Touré a dit : « nous comprenons que ce geste ait pu choquer, nous le regrettons, et devant les mauritaniens et les musulmans de bonne fois, nous présentons nos excuses pour avoir touché leur sensibilité », précisant que la nécessité du débat s’impose, que la question est urgente et que les milieux religieux ne doivent persévérer à entretenir des prêches et des fatwas contraires aux jurisprudences de l’Etat de droit.
Le chargé des relations extérieures de l’IRA a conclu en soulignant qu’il est scandaleux aujourd’hui de dispenser dans l’école mauritanienne des enseignements qui érigent en système des pratiques esclavagistes criminalisées par l’Etat de droit.
La polémique qui se pose réellement serait donc ce profond creuset qui sépare aujourd’hui des livres malékites établis à des époques où l’esclavage était à son apogée et soulevait des questions quotidiennes que les Oulémas et les jurisconsultes d’antan étaient contraints de dénouer par des écrits religieux pour permettre à l’humanité islamique de discerner le long de son évolution ses problèmes et les lois de l’Etat du droit qui garantit la justice sociale et l’égalité des hommes à des moments où l’esclavage est totalement banni et n’existerait que dans ses survivances, lesquelles exigent les luttes les plus diaboliques pour disparaitre à jamais.
En allant trop vite en besogne, dans un Etat et dans une société encore réfractaire à ce nouvel ordre irréversible, mais peut-être lent, l’IRA s’est jetée sans s’en rendre compte dans la gueule du loup, lequel, sans vraiment vouloir déguster cette viande diarrhéique et vivace, ne manquera de la mastiquer mortellement pour rendre son discours moins digestif.
Md O Md Lemine
Source :Le Rénovateur Quotidien
A l’heure de la justice sociale entre tous les hommes, l’IRA affirme preuve à l’appui-et elle n’est seule-, que cette tradition présente dans certaines de ses interprétations des contradictions avec les valeurs contemporaines de l’Etat de droit qui criminalise les auteurs de pratiques esclavagistes et traite les citoyens sur le même pied d’égalité.
Selon l’Ong, qui s’est publiquement excusée d’avoir blessé la conscience musulmane aussi bien nationale que d’outre-mer, parmi les livres incinérés récemment, certains stipulent à titre d’exemple que «la femme esclave, contrairement à la femme libre, ne doit pas cacher son corps », qu’à tout moment « le maître peut prononcer la nullité du mariage de son esclave, homme ou femme»…etc.
Il y a aussi cet appel imprudemment diffusé par Radio Coran dans lequel un saoudien invite ses compatriotes à acheter dans le cadre du « tahrir raqhabe » (libérer une personne », un esclave en Mauritanie en perspective de sa libération totale pour expier des péchés.
C’est semble-t-il ces motifs qui ont conduit Biram et certains de ses collaborateurs à commettre l’irréparable et qui se présente aujourd’hui comme l’unique raison des sans raison, assortie de demies excuses adressées aux indignés mauritaniens de tout bord, pour comprendre cet acte désespéré, que l’Ira confirme à travers son responsable des relations extérieures Balla Touré, avoir osé, non pas pour mettre le feu à la case, mais pour attirer l’opinion sur des situations de « non-droits » et d’incompatibilités entre la loi fondamentale et les livres desquels elle puise toutes ses forces.
Evoquant l’acte d’incinération au cours d’une conférence organisée récemment sur l’affaire Biram, Touré a dit : « nous comprenons que ce geste ait pu choquer, nous le regrettons, et devant les mauritaniens et les musulmans de bonne fois, nous présentons nos excuses pour avoir touché leur sensibilité », précisant que la nécessité du débat s’impose, que la question est urgente et que les milieux religieux ne doivent persévérer à entretenir des prêches et des fatwas contraires aux jurisprudences de l’Etat de droit.
Le chargé des relations extérieures de l’IRA a conclu en soulignant qu’il est scandaleux aujourd’hui de dispenser dans l’école mauritanienne des enseignements qui érigent en système des pratiques esclavagistes criminalisées par l’Etat de droit.
La polémique qui se pose réellement serait donc ce profond creuset qui sépare aujourd’hui des livres malékites établis à des époques où l’esclavage était à son apogée et soulevait des questions quotidiennes que les Oulémas et les jurisconsultes d’antan étaient contraints de dénouer par des écrits religieux pour permettre à l’humanité islamique de discerner le long de son évolution ses problèmes et les lois de l’Etat du droit qui garantit la justice sociale et l’égalité des hommes à des moments où l’esclavage est totalement banni et n’existerait que dans ses survivances, lesquelles exigent les luttes les plus diaboliques pour disparaitre à jamais.
En allant trop vite en besogne, dans un Etat et dans une société encore réfractaire à ce nouvel ordre irréversible, mais peut-être lent, l’IRA s’est jetée sans s’en rendre compte dans la gueule du loup, lequel, sans vraiment vouloir déguster cette viande diarrhéique et vivace, ne manquera de la mastiquer mortellement pour rendre son discours moins digestif.
Md O Md Lemine
Source :Le Rénovateur Quotidien