Nouakchott, la capitale mauritanienne, figure sans doute parmi les plus jeunes grandes villes d’Afrique, sa création remontant tout juste à la veille de l’indépendance du pays, précisément en 1958.
Avant cette date, la Mauritanie était administrée depuis Saint-Louis au Sénégal.
La bourgade abritant initialement 500 âmes a été construite autour d’un poste militaire qui contrôlait la piste impériale reliant le Sénégal au Maghreb, à proximité du village du Ksar qui reste aujourd’hui le plus ancien quartier de Nouakchott.
Ce village servait déjà, dans les années 1920, de relais aux vols de nuit du poste colonial installé par la France.
Située sur la bordure océanique (Atlantique) du Sahara, la capitale mauritanienne bénéficie d’une position privilégiée, conjuguée à la présence d’un courant marin froid, celui des Canaries.
Elle est également délimitée par plusieurs cordons dunaires s’étendant au nord-ouest et au sud-ouest, avec des altitudes qui peuvent atteindre jusqu’à une vingtaine de mètres et dont la majorité sont encore très mobiles.
Occupant aujourd’hui une superficie d’environ 1.000 kilomètres carrés, Nouakchott a connu une croissance démographique spectaculaire marquée par la pression de flux migratoires, notamment en période de sécheresse, qui ont provoqué une extension incontrôlée de la ville.
Cet apport migratoire s’est d’ailleurs doublé d’une dynamique démographique interne propre à la population citadine, accompagnée d’une occupation illégale de terrains le long des axes routiers, phénomène communément connu sous le nom de ‘’gazra’’.
Les autorités administratives qui n’ont pas été préparées à affronter une croissance d’une telle ampleur et d’un tel désordre sont dépourvues de moyens logistiques et humains nécessaires pour y faire face. Cela a débouché sur le développement de quartiers spontanés qui ne respectent aucune norme d’urbanisation et qui sont très largement sous équipés.
Pendant les trois dernières années, le gouvernement mauritanien a lancé un processus de régularisation de l’habitat et de protection de l’espace public qui a permis, jusque là, d’endiguer, une grande partie des ‘’gazra’’.
La ville compte aujourd’hui près plus d’un million d’individus, soit le tiers environ de la population totale du pays. En 2008, elle abritait 850.000 personnes contre 610.000 en 2000, 420.000 en 1990 et 134.700 en 1977.
Sur le plan administratif, la capitale mauritanienne jouit du statut de Wilaya (Région) au même titre que les 12 autres régions du pays et, depuis 1987, de statut de Mairie.
La réforme de 2001 l’a divisée en 9 communes, en plus d’une Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), administrée par un Conseil communautaire formé de 37 conseillers élus dont les maires des neuf communes. Le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott est un maire élu parmi les 9 maires des communes membres.
En matière de coopération décentralisée, la ville de Nouakchott a conclu de nombreuses conventions de jumelages ou de partenariats Sud/Nord (Evry, la Région Ile de France, Lausanne) ou Sud/Sud (Brazzaville, Dakar, Rabat, Casablanca, Bamako….).
Elle a intégré, depuis 2007, plusieurs organisations de réseaux d’élus et s’est fait élire comme membre des bureaux exécutifs de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), de Cités et Gouvernements Locaux Unis Afrique, de Métropolis, de l’Organisation des Capitales et Villes Islamiques (OCVI), de l’Organisation des Villes Arabes (OVA), de l’Organisation des Maires Arabes et Américains et de l’Assemblée des Régions et des Villes de la Méditerranée (ARLEM).
La capitale mauritanienne est également vice-présidente du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV).
En participant au Sommet Africités, la délégation représentant la ville de Nouakchott s’efforcera à promouvoir ces liens et à nouer de nouveaux partenariats susceptibles d’être mis à profit pour impulser le développement de la capitale mauritanienne.
Source: APA
Avant cette date, la Mauritanie était administrée depuis Saint-Louis au Sénégal.
La bourgade abritant initialement 500 âmes a été construite autour d’un poste militaire qui contrôlait la piste impériale reliant le Sénégal au Maghreb, à proximité du village du Ksar qui reste aujourd’hui le plus ancien quartier de Nouakchott.
Ce village servait déjà, dans les années 1920, de relais aux vols de nuit du poste colonial installé par la France.
Située sur la bordure océanique (Atlantique) du Sahara, la capitale mauritanienne bénéficie d’une position privilégiée, conjuguée à la présence d’un courant marin froid, celui des Canaries.
Elle est également délimitée par plusieurs cordons dunaires s’étendant au nord-ouest et au sud-ouest, avec des altitudes qui peuvent atteindre jusqu’à une vingtaine de mètres et dont la majorité sont encore très mobiles.
Occupant aujourd’hui une superficie d’environ 1.000 kilomètres carrés, Nouakchott a connu une croissance démographique spectaculaire marquée par la pression de flux migratoires, notamment en période de sécheresse, qui ont provoqué une extension incontrôlée de la ville.
Cet apport migratoire s’est d’ailleurs doublé d’une dynamique démographique interne propre à la population citadine, accompagnée d’une occupation illégale de terrains le long des axes routiers, phénomène communément connu sous le nom de ‘’gazra’’.
Les autorités administratives qui n’ont pas été préparées à affronter une croissance d’une telle ampleur et d’un tel désordre sont dépourvues de moyens logistiques et humains nécessaires pour y faire face. Cela a débouché sur le développement de quartiers spontanés qui ne respectent aucune norme d’urbanisation et qui sont très largement sous équipés.
Pendant les trois dernières années, le gouvernement mauritanien a lancé un processus de régularisation de l’habitat et de protection de l’espace public qui a permis, jusque là, d’endiguer, une grande partie des ‘’gazra’’.
La ville compte aujourd’hui près plus d’un million d’individus, soit le tiers environ de la population totale du pays. En 2008, elle abritait 850.000 personnes contre 610.000 en 2000, 420.000 en 1990 et 134.700 en 1977.
Sur le plan administratif, la capitale mauritanienne jouit du statut de Wilaya (Région) au même titre que les 12 autres régions du pays et, depuis 1987, de statut de Mairie.
La réforme de 2001 l’a divisée en 9 communes, en plus d’une Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), administrée par un Conseil communautaire formé de 37 conseillers élus dont les maires des neuf communes. Le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott est un maire élu parmi les 9 maires des communes membres.
En matière de coopération décentralisée, la ville de Nouakchott a conclu de nombreuses conventions de jumelages ou de partenariats Sud/Nord (Evry, la Région Ile de France, Lausanne) ou Sud/Sud (Brazzaville, Dakar, Rabat, Casablanca, Bamako….).
Elle a intégré, depuis 2007, plusieurs organisations de réseaux d’élus et s’est fait élire comme membre des bureaux exécutifs de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), de Cités et Gouvernements Locaux Unis Afrique, de Métropolis, de l’Organisation des Capitales et Villes Islamiques (OCVI), de l’Organisation des Villes Arabes (OVA), de l’Organisation des Maires Arabes et Américains et de l’Assemblée des Régions et des Villes de la Méditerranée (ARLEM).
La capitale mauritanienne est également vice-présidente du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV).
En participant au Sommet Africités, la délégation représentant la ville de Nouakchott s’efforcera à promouvoir ces liens et à nouer de nouveaux partenariats susceptibles d’être mis à profit pour impulser le développement de la capitale mauritanienne.
Source: APA