Bravant l’interdiction des autorités, une centaine de parents d’élèves, majoritairement des femmes, ont organisé un sit-in de protestation devant les locaux du Ministère de l’Education Nationale et de la Réforme du Système Educatif, vendredi 11 octobre.
La manifestation a donné lieu à une véritable course poursuite avec les forces de police, qui dispersaient la foule à chaque fois que les organisateurs formaient un rassemblement.
Ces parents d’élèves dénoncent la mise en œuvre de la loi d’orientation de juillet 2022, portant création d’une école républicaine, avec la suppression progressive du français à l’école primaire et l’obligation d’inscrire tous les enfants des 3 premières années dans le public.
Une mesure dont la conséquence est une disparition progressive des mêmes classes dans l’enseignement privé.
Les manifestants du vendredi estiment que «l’école républicaine n’est pas prête à recevoir leurs enfants, du fait de classes surchargées, comptant plus de 65 élèves, un déficit d’enseignants et un manque de formation, l’insalubrité, le manque de matériel pédagogique et didactique, l’impact psychologique néfaste d’un tel environnement sur les jeunes élèves ».
Tous ces facteurs combinés « empêchent 45% des enfants mauritaniens d’accéder à l’école républicaine » selon le collectif des organisateurs de la manifestation du vendredi.
Source : Le Calame (Mauritanie)
La manifestation a donné lieu à une véritable course poursuite avec les forces de police, qui dispersaient la foule à chaque fois que les organisateurs formaient un rassemblement.
Ces parents d’élèves dénoncent la mise en œuvre de la loi d’orientation de juillet 2022, portant création d’une école républicaine, avec la suppression progressive du français à l’école primaire et l’obligation d’inscrire tous les enfants des 3 premières années dans le public.
Une mesure dont la conséquence est une disparition progressive des mêmes classes dans l’enseignement privé.
Les manifestants du vendredi estiment que «l’école républicaine n’est pas prête à recevoir leurs enfants, du fait de classes surchargées, comptant plus de 65 élèves, un déficit d’enseignants et un manque de formation, l’insalubrité, le manque de matériel pédagogique et didactique, l’impact psychologique néfaste d’un tel environnement sur les jeunes élèves ».
Tous ces facteurs combinés « empêchent 45% des enfants mauritaniens d’accéder à l’école républicaine » selon le collectif des organisateurs de la manifestation du vendredi.
Source : Le Calame (Mauritanie)