A en croire certaines couches sociales, avec l’arrivée des nouvelles autorités, il y a eu des avancées significatives surtout dans le domaine socio-politique. Pour d’autres par contre, les nouveaux dirigeants tardent encore à convaincre de l’efficience de leur politique économique et sociale.
Après cinq mois d’exercice de leurs nouveaux dirigeants, les Mauritaniens sont divisés sur le bilan du gouvernement de Ould Abdallahi. Le règlement des problèmes socio-politiques (retour des réfugiés, vote de la loi sur l’esclavage) emporte, par exemple, l’adhésion du plus grand nombre. De même, la majorité semble satisfaite sur la manière dont le gouvernement aborde les questions liées à l’unité nationale. Ces questions ayant longtemps divisé le peuple mauritanien, les autorités étaient grandement attendues par rapport à leur solution. Et pour certains fils de la Mauritanie, en donnant aujourd’hui la priorité à ces deux questions majeures du reste très sensibles, à leur règlement par voie consensuelle, le nouvel homme fort de la Mauritanie est entrain de réaliser le gros du travail qu’il aura à accomplir pendant ces cinq ans du mandat que le peuple lui a confié.
Toutefois, le nouvel homme fort du pays fait l’objet de vives critiques de la part de certains secteurs de la société mauritanienne. Ainsi, beaucoup de ses concitoyens craignent la persistance de l’inactivité économique. Ainsi, il est généralement fait cas d’un énorme déficit au niveau des finances publiques. Ce qui trouble nombre de députés. En effet, lors du vote de la Loi de finances rectificatives, beaucoup de parlementaires ont soutenu que l’argent se fait de plus en plus rare. Ceci, à un moment où les prix des denrées de premières nécessités ne cessent de grimper. Pour ce porte-parole d’une des premières formations politiques du pays, ‘malgré les réformes entreprises, le malaise est toujours perceptible à plusieurs niveaux’. Une situation exacerbée, selon Ould Beyrou, par les inondations notées de part et d’autre.
Présidence de la République : Ould Abdallah fait le ménage
Le nouveau président de la République mauritanienne a fait le vide autour de sa personne pour choisir lui-même ses propres conseillers. Ainsi, il a remercié bon nombre d’entre eux. Un personnel qualifié de ‘pléthorique’ et souvent trop ‘oisif’. La retraite qu’il a prise, il y a quelques jours, dans son fief natal semble l’avoir profondément instruit. Cette mesure procéderait, selon toute vraisemblance, du souci du nouveau président de prendre désormais en charge la réalisation complète de son programme électoral, un programme pour lequel il a été élu. Par conséquent, il voudrait s’entourer de conseillers qu’il aura lui-même choisis. Une option qui s’explique d’autant que les conseillers qui l’entouraient avaient été nommés avant qu’il ne prenne le pouvoir.
En dehors de cette mesure, le nouveau président vient de s’illustrer en faisant appel, avant-hier, à deux femmes nommées gouverneur des régions de Tagant et de l’Inchiri.
Abou KANE
Source: walf fadjri
(M)
Après cinq mois d’exercice de leurs nouveaux dirigeants, les Mauritaniens sont divisés sur le bilan du gouvernement de Ould Abdallahi. Le règlement des problèmes socio-politiques (retour des réfugiés, vote de la loi sur l’esclavage) emporte, par exemple, l’adhésion du plus grand nombre. De même, la majorité semble satisfaite sur la manière dont le gouvernement aborde les questions liées à l’unité nationale. Ces questions ayant longtemps divisé le peuple mauritanien, les autorités étaient grandement attendues par rapport à leur solution. Et pour certains fils de la Mauritanie, en donnant aujourd’hui la priorité à ces deux questions majeures du reste très sensibles, à leur règlement par voie consensuelle, le nouvel homme fort de la Mauritanie est entrain de réaliser le gros du travail qu’il aura à accomplir pendant ces cinq ans du mandat que le peuple lui a confié.
Toutefois, le nouvel homme fort du pays fait l’objet de vives critiques de la part de certains secteurs de la société mauritanienne. Ainsi, beaucoup de ses concitoyens craignent la persistance de l’inactivité économique. Ainsi, il est généralement fait cas d’un énorme déficit au niveau des finances publiques. Ce qui trouble nombre de députés. En effet, lors du vote de la Loi de finances rectificatives, beaucoup de parlementaires ont soutenu que l’argent se fait de plus en plus rare. Ceci, à un moment où les prix des denrées de premières nécessités ne cessent de grimper. Pour ce porte-parole d’une des premières formations politiques du pays, ‘malgré les réformes entreprises, le malaise est toujours perceptible à plusieurs niveaux’. Une situation exacerbée, selon Ould Beyrou, par les inondations notées de part et d’autre.
Présidence de la République : Ould Abdallah fait le ménage
Le nouveau président de la République mauritanienne a fait le vide autour de sa personne pour choisir lui-même ses propres conseillers. Ainsi, il a remercié bon nombre d’entre eux. Un personnel qualifié de ‘pléthorique’ et souvent trop ‘oisif’. La retraite qu’il a prise, il y a quelques jours, dans son fief natal semble l’avoir profondément instruit. Cette mesure procéderait, selon toute vraisemblance, du souci du nouveau président de prendre désormais en charge la réalisation complète de son programme électoral, un programme pour lequel il a été élu. Par conséquent, il voudrait s’entourer de conseillers qu’il aura lui-même choisis. Une option qui s’explique d’autant que les conseillers qui l’entouraient avaient été nommés avant qu’il ne prenne le pouvoir.
En dehors de cette mesure, le nouveau président vient de s’illustrer en faisant appel, avant-hier, à deux femmes nommées gouverneur des régions de Tagant et de l’Inchiri.
Abou KANE
Source: walf fadjri
(M)