Les crimes commis par Taya : Proposition

Les crimes commis par Moawiyya Ould Taya et ses compagnons du CMJD sont nombreux.

I. Tortures et mauvais traitements infliges a des intellectuels negro-mauritaniens en 1986. Tous etaient de l’ethnie Peulh. Deportes a Walata, certains d’entre ces noirs ne reviendront jamais. Des monuments comme Tene Youssuof GUEYE, Ambassadeur et Homme de Culture, DJIGO Tapsirou Agronome et Homme de culture et bien d’autres y trouveront la mort. D’autres sortiront de ce mourroir avec des marques indelebiles de traitements inhumains.
II. Arrestation de plusieurs officiers et sous-officiers accuses de fomenter un Coup d’etat ! Les enquetes menees par Taya, sa police et son armee aboutirent a l’execution, en 1987, de 3 officiers noirs de l’ethnie Peulh. Les autres qui ont echappes a la mort furent tortures et emprisonnes.
III. Expulsion en 1989 de plusieurs noirs mauritaniens vers le Senegal et le Mali. Leur nombre est estime a au moins 50000. Certains d’entre ces noirs furent totures, humilies avant de se retrouver au Mali et au Senegal. L’exemple de ces sommites religieuses entraines hors de leur villes et villages avec une indecence sans pareille. Ceux et celles qui avaient proteste contre de telles brutalites furent molestes et humilies par le police et l’armee sous le regard de leurs enfants qui font glisser des larmes sur leur visage et qui poussent des cris de desespoir. Toute la vallee, de Tekane a Ould Yenge, connaitra alors l’humiliation totale. C’est en 1989 que la police nationale infligera des humiliations sans egale. En parler ici pourrait simplement relever de l’indecence. Des femmes humiliees, violees par des policiers, des militaires et autres agents envoyes dans la vallee pour maintenir l’opression. La vallee vivait une terreur parce que chaque habitant
craiganit le pire : Etre execute et/ou humilie.
IV. Exceution de plusieurs officiers et sous-officiers noirs en 1991. Le nombre est estime a au moins 500 militaires. D’autres furent tortures et battus a mort par leurs freres d’armes. Arriva alors l’ere d’une opression systematique et minutieuse de la vallee du Fleuve, indexee comme etant la region dont sont originaires tous ces « traitres de la nation ». Dans les semaines qui suivront ces executions Taya inventera la dmocratisation. Le PRDS, parti au pouvoir, scellera alors un pacte avec des negres originaires de la vallee avec comme slogan : Allegeance a Taya pour tous ou la mort. Ce fut le slogan des negres PRDS qui excellerent dans l’art de l’opression des pauvres populations, de l’humiliation de familles entieres et/ou d’individus precis, de la propagande et dans le maintien de la peur au niveau de chaque habitant de la vallee. Des villages Peulhs furent detruits alors que d’autres viallges, cette fois-i arabo-berberes, se developperent et porterent
les noms de villes irakiennes comme Baghdad, Bassorah aux environs de la ville de Boghe. Ces appelations n’etaient pas innocentes parce qu’ils s’agissaient pour ces nouveaux envahisseurs de joindre l’utile a l’agreable : Entretenir la peur chez les habitants de la vallee pour qu’ils quittent la vallee. Aussi, ces appelations correspondaient aussi a une espece de reconnaissance au chef irakien qui representait un modele, un ideologue credible et un arabiste convaincu.
V. Sabotage du systeme educatif par une arabisation sauvage generant une clochardisation et une alienation pure des noirs dont certains d’ailleurs n’hesitent plus a revendiquer leur « arabite » pure. L’arabisation est une autre methode qui vise a eradiquer la composante noire a defaut de la brutaliser.
VI. Sabotage de toutes les activites agro-sylvo-pastoral es de la vallee. Les projets naissaient et mourraient des leur demarrage. Les budgets sont dilapides, detournes et vires dans des comptes a l’etranger. La pauvrete de la vallee n’etait evoquee que pour drainer des financements et des que ces financements sont decaisses, le regime la captait pour l’utiliser a d’autres fins. La valle n’est ni leur priorite et encore moins leur preoccupation. Cette region ne reunit que des « ennemis de la nation », des « anti-arabe » et des negres qui ne meritent que l’enfer sur terre. Voila qui explique en grande partie la pauperisation de la vallee et le declin drastique des activites socio-economique.

Nous pensons que l’opposition, la diaspora particulierement, devrait normalement mettre en place un comite de redaction d’un LIVRE SUR LES CRIMES dont Taya, sa police, son armee sont responsables durant les annees de braise. Nous devons reunir tout ce qu’on a de sociologues, d’historiens, de juristes, philosophes, enseignants et organisations politiques et humanitaires pour systematiser ces crimes.

Les methodes par lesquelles Taya et ses sbires ont gouverne le pays ont ete d’une cruaute tangible et il nous revient la tache de la caracteriser, la produire, la systematiser et enfin la livrer a l’opinion internationale.

Adama NGAIDE dit Ibrahima. USA. Human Right Advocate.

source : flamnet