
La réunion de Paris, tenue hier 20 février 2009 et le communiqué qui en est découlé constituent un nouveau et cinglant revers pour le régime putschiste et pour sa diplomatie défaillante. En effet, que ce soit la "feuille de route", que ce soit les Journées de Concertations ou le mécano menant aux élections du 6 juin, la Communauté internationale a balayé, d'un revers de la main toute démarche unilatérale et a jugé "inacceptable et contreproductif" le projet dans son ensemble.
Il paraît donc clair que les jours du Putsch sont comptés. Le rejet international se confirme et vient s'appuyer sur la formidable levée de bouclier qui commence à se structurer à l'Intérieur. Le gigantesque meeting du Stade Olympique est là pour l'illustrer.
Les sanctions individuelles et ciblées de l'Union Africaine (UA) sont en marche et commencent à produire leurs effets. On aprend, par le Communiqué de la Réunion de Paris, que l'UA avait déjà "notifié" la saisine du Conseil de Sécurité pour donner un caractère universel à ces sanctions. Les Etats Unis ont déjà mis à exécution leurs sanctions à leur tour. Ils attendent de pied ferme la discussion du dossier du Coup d'Etat au sein du Conseil de Sécurité. L'Union Européenne met en route le volet des sanctions prévues dans l'Accord de Cotonou et prendra, les semaines qui viennent, des sanctions individuelles et ciblées contre les Putschistes. Le régime de la Junte est isolé plus que jamais, suspendu de nombre d'organisations régionales et internationales. Même au sein d'organisations réputées peu regardantes sur la Démocratie et le droit des peuples à gérer leurs affaires, telle la Ligue arabe, des membres de poids (Afrique du Nord et Golf arabique), rejettent le Putsch et exigent le retour à l'ordre constitutionnel.
Sept mois après la forfaiture des Généraux, pas un pays ne reconnaît le régime de la Junte. Une première dans les annales, bien fournies, des Coups d'Etat.
Sept mois de gestion à vue des affaires publiques ont mis à genou le Pays. Les sociétés d'Etat sont au bord de la faillite. Le trésor public est à sec. La monnaie est dépréciée. Les devises étrangères ont perdu l'adresse de la Mauritanie. La mévente du fer se confirme (60% de baisse). Le secteur de la pêche est sinistré malgré le potentiel qu'il recèle. Les prix repartent à la hausse et, selon un rapport relayé par les média, les habitants de 197 localités sur les 207 sont menacés de famine (le stock de sécurité alimentaire est en dessous du seuil critique). A ces facteurs endogènes, du fait propre de la mauvaise gestion et de la désinvolture administrative et politique, vient s'ajouter la crise économique annoncée.
Sept mois de tentative de légitimation de du Coup d'Etat ont suffit aux habitants des quartiers pauvres et notamment ceux de Hay Essakin, pour palper la réalité des promesses du Général limogé. Du vent. Du vent de sable comme en souffrent ces habitants.
Le pays s'installe dans un climat de règlement de compte, de népotisme et de terreur administrative généralisée.
Les forces démocratiques, qui demeurent ouvertes au dialogue et la concertation pour sortir le Pays de l'impasse actuelle, réaffirment leur refus catégorique et définitif de toute négociation sous l'égide des auteurs du Putsch, à l'instar des Journées de Concertation. Ces forces demeureront attachées à la mise en échec réelle du Coup d'Etat. C'est l'intérêt de la Mauritanie. C'est aussi celui de la stabilité dans la sous région. Elles feront de sorte que le Coup d'Etat de Ould Aziz en soit le dernier et soit celui qui en dissuadera d'autres et découragera les apprentis putschistes tapis dans les casernes africaines.
Les forces démocratiques sont plus près que jamais de réaliser cet objectif. Elles viennent de le démontrer par la formidable poussée populaire que représente la meeting du Stade. Elles démontreront que les paroles du Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Messaoud Ould Boulkheir, n'ont pas été prononcées en l'air.
Le problème de la Mauritanie se résume dans le Coup d’Etat. Faire échouer le Coup d’Etat de Aziz ne pourrait se réduire aux seules modalités pratiques de l’organisation des élections présidentielles.
ForMauritania
Il paraît donc clair que les jours du Putsch sont comptés. Le rejet international se confirme et vient s'appuyer sur la formidable levée de bouclier qui commence à se structurer à l'Intérieur. Le gigantesque meeting du Stade Olympique est là pour l'illustrer.
Les sanctions individuelles et ciblées de l'Union Africaine (UA) sont en marche et commencent à produire leurs effets. On aprend, par le Communiqué de la Réunion de Paris, que l'UA avait déjà "notifié" la saisine du Conseil de Sécurité pour donner un caractère universel à ces sanctions. Les Etats Unis ont déjà mis à exécution leurs sanctions à leur tour. Ils attendent de pied ferme la discussion du dossier du Coup d'Etat au sein du Conseil de Sécurité. L'Union Européenne met en route le volet des sanctions prévues dans l'Accord de Cotonou et prendra, les semaines qui viennent, des sanctions individuelles et ciblées contre les Putschistes. Le régime de la Junte est isolé plus que jamais, suspendu de nombre d'organisations régionales et internationales. Même au sein d'organisations réputées peu regardantes sur la Démocratie et le droit des peuples à gérer leurs affaires, telle la Ligue arabe, des membres de poids (Afrique du Nord et Golf arabique), rejettent le Putsch et exigent le retour à l'ordre constitutionnel.
Sept mois après la forfaiture des Généraux, pas un pays ne reconnaît le régime de la Junte. Une première dans les annales, bien fournies, des Coups d'Etat.
Sept mois de gestion à vue des affaires publiques ont mis à genou le Pays. Les sociétés d'Etat sont au bord de la faillite. Le trésor public est à sec. La monnaie est dépréciée. Les devises étrangères ont perdu l'adresse de la Mauritanie. La mévente du fer se confirme (60% de baisse). Le secteur de la pêche est sinistré malgré le potentiel qu'il recèle. Les prix repartent à la hausse et, selon un rapport relayé par les média, les habitants de 197 localités sur les 207 sont menacés de famine (le stock de sécurité alimentaire est en dessous du seuil critique). A ces facteurs endogènes, du fait propre de la mauvaise gestion et de la désinvolture administrative et politique, vient s'ajouter la crise économique annoncée.
Sept mois de tentative de légitimation de du Coup d'Etat ont suffit aux habitants des quartiers pauvres et notamment ceux de Hay Essakin, pour palper la réalité des promesses du Général limogé. Du vent. Du vent de sable comme en souffrent ces habitants.
Le pays s'installe dans un climat de règlement de compte, de népotisme et de terreur administrative généralisée.
Les forces démocratiques, qui demeurent ouvertes au dialogue et la concertation pour sortir le Pays de l'impasse actuelle, réaffirment leur refus catégorique et définitif de toute négociation sous l'égide des auteurs du Putsch, à l'instar des Journées de Concertation. Ces forces demeureront attachées à la mise en échec réelle du Coup d'Etat. C'est l'intérêt de la Mauritanie. C'est aussi celui de la stabilité dans la sous région. Elles feront de sorte que le Coup d'Etat de Ould Aziz en soit le dernier et soit celui qui en dissuadera d'autres et découragera les apprentis putschistes tapis dans les casernes africaines.
Les forces démocratiques sont plus près que jamais de réaliser cet objectif. Elles viennent de le démontrer par la formidable poussée populaire que représente la meeting du Stade. Elles démontreront que les paroles du Président de l'Assemblée Nationale, Monsieur Messaoud Ould Boulkheir, n'ont pas été prononcées en l'air.
Le problème de la Mauritanie se résume dans le Coup d’Etat. Faire échouer le Coup d’Etat de Aziz ne pourrait se réduire aux seules modalités pratiques de l’organisation des élections présidentielles.
ForMauritania