Plusieurs ministres sillonnent le pays depuis samedi pour sensibiliser les populations au retour des réfugiés et le règlement du passif humanitaire, a-t-on constaté dans différentes régions de l’intérieur de la Mauritanie.
Le comité ministériel en charge du dossier s’est rendu dans la vallée du fleuve Sénégal où il a été en contact avec les populations victimes et celles appelée à héberger et installer ceux qui vont rentrer, après avoir été contraints, à s’établir dans des camps au Sénégal et au Mali, par les évènements inter communautaires ou politiques des années 1989, 90 et 91.
A Boghé (Brakna), ville natale du ministre de l’intérieur, le comité a eu du mal à calmer des habitants, qui ont déclaré avoir souffert, en 1989 de massacres collectifs dans leur communauté, de percussion et de confiscation de leurs terres.
En réponse, le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Yahya Ould Ahmed El Waghef a réaffirmé l’engagement du comité de mener une « enquête honnête et sérieuse », en vue de connaître le nombre exact des personnes qui ont été exécutés au cours de ces événements et permettre à leurs familles de recouvrer leurs droits.
Il a promis que les biens disponibles seront remis à leurs propriétaires. A défaut, les victimes seront indemnisées.
Le Maire de Boghé, Ba Adama Moussa a exprimé l’engagement des populations de sa ville à « œuvrer inlassablement pour le renforcement de l’unité nationale », suivant en cela l’esprit des recommandations de l’islam.
Selon Adama Moussa, l’unité nationale et l’édification de l’Etat de droit sont conditionnées par la mise en place de mécanismes pouvant permettre de résoudre « définitivement le dossier des réfugiés mauritaniens et du passif humanitaire en rapport avec ce dossier ».
Les échos parvenus à Nouakchott permettent une lecture optimiste des réactions positives des populations contactées par les missions ministérielles et qui se sont engagées à « accueillir généreusement » leurs compatriotes devant rentrer du Sénégal et du Mali.
Source: APA
(M)
Le comité ministériel en charge du dossier s’est rendu dans la vallée du fleuve Sénégal où il a été en contact avec les populations victimes et celles appelée à héberger et installer ceux qui vont rentrer, après avoir été contraints, à s’établir dans des camps au Sénégal et au Mali, par les évènements inter communautaires ou politiques des années 1989, 90 et 91.
A Boghé (Brakna), ville natale du ministre de l’intérieur, le comité a eu du mal à calmer des habitants, qui ont déclaré avoir souffert, en 1989 de massacres collectifs dans leur communauté, de percussion et de confiscation de leurs terres.
En réponse, le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Yahya Ould Ahmed El Waghef a réaffirmé l’engagement du comité de mener une « enquête honnête et sérieuse », en vue de connaître le nombre exact des personnes qui ont été exécutés au cours de ces événements et permettre à leurs familles de recouvrer leurs droits.
Il a promis que les biens disponibles seront remis à leurs propriétaires. A défaut, les victimes seront indemnisées.
Le Maire de Boghé, Ba Adama Moussa a exprimé l’engagement des populations de sa ville à « œuvrer inlassablement pour le renforcement de l’unité nationale », suivant en cela l’esprit des recommandations de l’islam.
Selon Adama Moussa, l’unité nationale et l’édification de l’Etat de droit sont conditionnées par la mise en place de mécanismes pouvant permettre de résoudre « définitivement le dossier des réfugiés mauritaniens et du passif humanitaire en rapport avec ce dossier ».
Les échos parvenus à Nouakchott permettent une lecture optimiste des réactions positives des populations contactées par les missions ministérielles et qui se sont engagées à « accueillir généreusement » leurs compatriotes devant rentrer du Sénégal et du Mali.
Source: APA
(M)