Celui qui a été à la tête de l'Organisation des Nations unies (ONU) de 1992 à 1996, l'Égyptien Boutros Boutros-Ghali, est mort, a annoncé mardi le Conseil de sécurité de l'ONU. L'ancien secrétaire général de l'organisation avait 93 ans.
Diplomate, juriste et universitaire, M. Boutros-Ghali est né au Caire en 1922. Il a été le premier Africain à accéder au poste de secrétaire général de l'ONU. Kofi Annan lui succède au terme de son mandat, le 1er janvier 1997.
Brillant intellectuel, francophone et francophile, il a aussi été le premier secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de 1997 à 2002.
À New York, les 15 membres du Conseil de sécurité se sont levés pour lui rendre un hommage silencieux, à l'ouverture d'une rencontre sur le Yémen.
M Boutros-Ghali est mort dans un hôpital du Caire, mardi, selon l'agence de presse égyptienne Mena.
Un professeur diplomate
Boutros Boutros-Ghali était issu d'une grande famille de la minorité chrétienne copte d'Égypte. Son grand-père, assassiné en 1910, avait été premier ministre. Après avoir fait la majeure partie de ses études à Paris, il était devenu professeur de droit à l'université du Caire et avait publié de nombreux ouvrages traitant des relations internationales. Il a été nommé ministre d'État aux Affaires étrangères en octobre 1977.
Boutros-Ghali a ensuite été vice-premier ministre égyptien responsable des affaires étrangères de mai 1991 à sa nomination par l'Assemblée générale. Il a notamment participé aux négociations qui allaient aboutir aux accords de Camp David entre son pays et Israël.
Il arrive à la tête de l'ONU dans une période de turbulences à l'échelle internationale, avec la fin de la guerre froide, la dislocation du bloc soviétique et la guerre du Golfe.
Son mandat est marqué par les frictions avec l'administration Clinton. Les États-Unis bloquent le renouvellement de son mandat en 1996, faisant de lui le seul secrétaire général de l'ONU à n'avoir effectué qu'un mandat.
Pendant ses cinq années à la tête de l'ONU, il tente d'insuffler une plus grande indépendance à l'ONU par rapport aux grandes puissances. Certains critiquent les échecs de l'ONU, pendant son mandat, à prévenir le génocide rwandais et la guerre en Yougoslavie.
Source: Radio Canada
Diplomate, juriste et universitaire, M. Boutros-Ghali est né au Caire en 1922. Il a été le premier Africain à accéder au poste de secrétaire général de l'ONU. Kofi Annan lui succède au terme de son mandat, le 1er janvier 1997.
Brillant intellectuel, francophone et francophile, il a aussi été le premier secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), de 1997 à 2002.
À New York, les 15 membres du Conseil de sécurité se sont levés pour lui rendre un hommage silencieux, à l'ouverture d'une rencontre sur le Yémen.
M Boutros-Ghali est mort dans un hôpital du Caire, mardi, selon l'agence de presse égyptienne Mena.
Un professeur diplomate
Boutros Boutros-Ghali était issu d'une grande famille de la minorité chrétienne copte d'Égypte. Son grand-père, assassiné en 1910, avait été premier ministre. Après avoir fait la majeure partie de ses études à Paris, il était devenu professeur de droit à l'université du Caire et avait publié de nombreux ouvrages traitant des relations internationales. Il a été nommé ministre d'État aux Affaires étrangères en octobre 1977.
Boutros-Ghali a ensuite été vice-premier ministre égyptien responsable des affaires étrangères de mai 1991 à sa nomination par l'Assemblée générale. Il a notamment participé aux négociations qui allaient aboutir aux accords de Camp David entre son pays et Israël.
Il arrive à la tête de l'ONU dans une période de turbulences à l'échelle internationale, avec la fin de la guerre froide, la dislocation du bloc soviétique et la guerre du Golfe.
Son mandat est marqué par les frictions avec l'administration Clinton. Les États-Unis bloquent le renouvellement de son mandat en 1996, faisant de lui le seul secrétaire général de l'ONU à n'avoir effectué qu'un mandat.
Pendant ses cinq années à la tête de l'ONU, il tente d'insuffler une plus grande indépendance à l'ONU par rapport aux grandes puissances. Certains critiquent les échecs de l'ONU, pendant son mandat, à prévenir le génocide rwandais et la guerre en Yougoslavie.
Source: Radio Canada