
Il y a très exactement deux ans, jour pour jour, que la Mauritanie célébrait l’investiture du président démocratiquement élu Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le 19 avril 2007.
Le Fndd se souvient de cet important événement pour ne pas la commémorer à sa manière, dans l’actuelle impasse politique qui frappe le pays.
Dans un communiqué publié pour la circonstance, la coalition anti-putsch rappelait qu’à l’époque "la Mauritanie célébrait dans la joie et l’espérance la prestation de serment du premier Président de la République démocratiquement élu, à l’issue d’un processus de transition auquel l’ensemble des mauritaniens avaient adhéré et dont la communauté internationale a salué, à l’unanimité, la régularité et la transparence".
Selon le Fndd, cette investiture du président Sidioca "a permis à notre pays d’être cité en exemple de démocratisation réussie et de transmission pacifique du pouvoir en Afrique et dans le Monde arabe" et "a ouvert à notre peuple la voie de l’avenir : une voie de démocratie, de progrès, de prospérité et de paix civile à laquelle il aspirait ; elle a surtout fait renaître l’espoir que la voix du peuple souverain était désormais supérieure à celle des dictateurs autoproclamés et autres usurpateurs de la légitimité nationale".
Revenant sur le présent, la coalition ajoute "mais c’était malheureusement sans compter sur l’appétit de pouvoir et le mépris du peuple d’un officier déloyal et aventurier dénommé Mohamed Ould Abdel Aziz qui, à peine quinze mois après cette date que notre peuple voulait inscrire dans les annales de son histoire, a trahi le Président, violé les engagements de l’armée nationale et usurpé le pouvoir par la force des armes ! ".
Enfin, le Fndd, se dit que l’évocation de ses joies et espérances "qui resteront désormais attachées, pour chacun d’entre nous à ce 19 avril 2007", il ne peut que réaffirmer avec force son attachement à la légalité constitutionnelle incarnée par le Président démocratiquement élu :
- réitérer "sa détermination inflexible à mettre en échec le coup d’Etat",
- "appeler l’ensemble des forces vives de la Nation à conjuguer leurs efforts pour tourner la sinistre page du pouvoir de cet officier conspirateur et irresponsable et sauver la Mauritanie du chaos vers lequel il veut conduire le pays",
- "inviter l’ensemble des protagonistes de la crise à engager un dialogue constructif et responsable avec, pour référence, la Constitution que notre peuple s’est librement donnée et les décisions de la Communauté internationale désireuse d’aider notre peuple à sortir de cette impasse par le consensus et la concorde nationale",
- "met la junte en demeure de libérer immédiatement le Premier Ministre Yahya Ould Ahmed Elwaghf et ses camarades détenus politiques " et
- "appelle la communauté internationale et les partenaires au développement et amis de la Mauritanie à soutenir, avec davantage de fermeté et de détermination, le combat que notre peuple mène pour la défense de ses acquis démocratiques".
MOML
source : Le Rénovateur Quotidien
Le Fndd se souvient de cet important événement pour ne pas la commémorer à sa manière, dans l’actuelle impasse politique qui frappe le pays.
Dans un communiqué publié pour la circonstance, la coalition anti-putsch rappelait qu’à l’époque "la Mauritanie célébrait dans la joie et l’espérance la prestation de serment du premier Président de la République démocratiquement élu, à l’issue d’un processus de transition auquel l’ensemble des mauritaniens avaient adhéré et dont la communauté internationale a salué, à l’unanimité, la régularité et la transparence".
Selon le Fndd, cette investiture du président Sidioca "a permis à notre pays d’être cité en exemple de démocratisation réussie et de transmission pacifique du pouvoir en Afrique et dans le Monde arabe" et "a ouvert à notre peuple la voie de l’avenir : une voie de démocratie, de progrès, de prospérité et de paix civile à laquelle il aspirait ; elle a surtout fait renaître l’espoir que la voix du peuple souverain était désormais supérieure à celle des dictateurs autoproclamés et autres usurpateurs de la légitimité nationale".
Revenant sur le présent, la coalition ajoute "mais c’était malheureusement sans compter sur l’appétit de pouvoir et le mépris du peuple d’un officier déloyal et aventurier dénommé Mohamed Ould Abdel Aziz qui, à peine quinze mois après cette date que notre peuple voulait inscrire dans les annales de son histoire, a trahi le Président, violé les engagements de l’armée nationale et usurpé le pouvoir par la force des armes ! ".
Enfin, le Fndd, se dit que l’évocation de ses joies et espérances "qui resteront désormais attachées, pour chacun d’entre nous à ce 19 avril 2007", il ne peut que réaffirmer avec force son attachement à la légalité constitutionnelle incarnée par le Président démocratiquement élu :
- réitérer "sa détermination inflexible à mettre en échec le coup d’Etat",
- "appeler l’ensemble des forces vives de la Nation à conjuguer leurs efforts pour tourner la sinistre page du pouvoir de cet officier conspirateur et irresponsable et sauver la Mauritanie du chaos vers lequel il veut conduire le pays",
- "inviter l’ensemble des protagonistes de la crise à engager un dialogue constructif et responsable avec, pour référence, la Constitution que notre peuple s’est librement donnée et les décisions de la Communauté internationale désireuse d’aider notre peuple à sortir de cette impasse par le consensus et la concorde nationale",
- "met la junte en demeure de libérer immédiatement le Premier Ministre Yahya Ould Ahmed Elwaghf et ses camarades détenus politiques " et
- "appelle la communauté internationale et les partenaires au développement et amis de la Mauritanie à soutenir, avec davantage de fermeté et de détermination, le combat que notre peuple mène pour la défense de ses acquis démocratiques".
MOML
source : Le Rénovateur Quotidien