
L’IRA, Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste en Mauritanie, a organisé samedi 12 mars à Nouakchott une conférence de presse. Au menu : « La vraie version de l’affaire du commissariat de Arafat 1 », la présentation d’un cas d’esclavage et les perspectives de lutte.
Le 13 décembre dernier, au commissariat d’Arafat 1 de Nouakchott, des échauffourées ont eu lieu entre les militants antis esclavagistes d’IRA et la police. C’est suite à ces accrochages que le président et d’autres militants de cette organisation ont été arrêtés. Le président de l’IRA, libéré suite à une grâce présidentielle a tenu à donner la version de son organisation au sujet de ces événements du 13 décembre devant le commissariat d’Arafat.
Birame Ould Dah Ould Abeid, a remercié les partis politiques de l’opposition, la société civile et toutes les personnalités qui ont apporté leur soutien à son organisation.
Il a également remercié le barreau mauritanien qui a « démontré sa capacité à rester soudé pour défendre les victimes quelques soit leur couleur. Selon Ould Abeid, les événements du 13 décembre qui ont conduit à l’arrestation des militants de l’IRA ont été planifiés. Preuve de cette planification : « le ministre de l’intérieur mauritanien, en conseil des ministre tenu avant le 13 décembre, avait demandé de porter un coup fatal à l’IRA. »
« Quand nous signalons un cas d’esclavage, nous ne manifestons devant le domicile des esclavagistes qu’à l'arrivée de la police sur les lieux » a dit Ould Abeid. Pourquoi procéder ainsi ? Sa réponse : « Pour démentir ceux qui nient l’existence de l’esclavage en montrant au quartier et aux passants que c’est la police elle-même qui est venue sortir les esclaves de leurs lieux d’asservissement. »
Ould Abeid a ensuite ajouté : « après mon arrestation le 13 décembre, j’ai été complètement isolé et les question qui m’ont été posées n’avaient rien a voir avec le cas d’esclavage objet de mon arrestation. Il était plutôt question des déclarations de l’IRA sur les discriminations au sein de l’armée, sur l’école militaire de Sebkha. Ils m’ont même proposé de me faire exiler en catimini pour échapper à, la vindicte populaire. »
A la dernière fête de Maouloud, Biram Ould Dah et ses codétenus ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Selon lui cette grâce n’est qu’une manœuvre des autorités pour échapper à la justice internationale. Biram d’expliquer : « Nous voulons épuiser toutes les voies de recours nationales possibles. C’est la condition pour saisir ensuite les juridictions régionales, sous régionales…C’est pour prévenir une action judiciaire internationale que nous avons été graciés. » Le président de l’IRA a ensuite présenté à l’assistance Mbarka, une jeune femme qui s’est libérée de l’esclavage et à pu libérer ses enfants. Il y avait aussi des « victimes d’expropriation de terres venant de Tidjikjat. »
Pour les perspectives de lutte, IRA Mauritanie en appelle à un large mouvement de masse pour les droits civiques incluant tous les partis politiques, la société civile et les citoyens. « Il faut cesser le militantisme par voie de déclarations et descendre dans les rues pour manifester pacifiquement, croiser les bras, laisser la police nous battre, c’est ce qui fera avancer la lutte » a martelé Ould Abeid.
Khalilou Diagana pour Cridem
Source: CRIDEM
Le 13 décembre dernier, au commissariat d’Arafat 1 de Nouakchott, des échauffourées ont eu lieu entre les militants antis esclavagistes d’IRA et la police. C’est suite à ces accrochages que le président et d’autres militants de cette organisation ont été arrêtés. Le président de l’IRA, libéré suite à une grâce présidentielle a tenu à donner la version de son organisation au sujet de ces événements du 13 décembre devant le commissariat d’Arafat.
Birame Ould Dah Ould Abeid, a remercié les partis politiques de l’opposition, la société civile et toutes les personnalités qui ont apporté leur soutien à son organisation.
Il a également remercié le barreau mauritanien qui a « démontré sa capacité à rester soudé pour défendre les victimes quelques soit leur couleur. Selon Ould Abeid, les événements du 13 décembre qui ont conduit à l’arrestation des militants de l’IRA ont été planifiés. Preuve de cette planification : « le ministre de l’intérieur mauritanien, en conseil des ministre tenu avant le 13 décembre, avait demandé de porter un coup fatal à l’IRA. »
« Quand nous signalons un cas d’esclavage, nous ne manifestons devant le domicile des esclavagistes qu’à l'arrivée de la police sur les lieux » a dit Ould Abeid. Pourquoi procéder ainsi ? Sa réponse : « Pour démentir ceux qui nient l’existence de l’esclavage en montrant au quartier et aux passants que c’est la police elle-même qui est venue sortir les esclaves de leurs lieux d’asservissement. »
Ould Abeid a ensuite ajouté : « après mon arrestation le 13 décembre, j’ai été complètement isolé et les question qui m’ont été posées n’avaient rien a voir avec le cas d’esclavage objet de mon arrestation. Il était plutôt question des déclarations de l’IRA sur les discriminations au sein de l’armée, sur l’école militaire de Sebkha. Ils m’ont même proposé de me faire exiler en catimini pour échapper à, la vindicte populaire. »
A la dernière fête de Maouloud, Biram Ould Dah et ses codétenus ont bénéficié d’une grâce présidentielle. Selon lui cette grâce n’est qu’une manœuvre des autorités pour échapper à la justice internationale. Biram d’expliquer : « Nous voulons épuiser toutes les voies de recours nationales possibles. C’est la condition pour saisir ensuite les juridictions régionales, sous régionales…C’est pour prévenir une action judiciaire internationale que nous avons été graciés. » Le président de l’IRA a ensuite présenté à l’assistance Mbarka, une jeune femme qui s’est libérée de l’esclavage et à pu libérer ses enfants. Il y avait aussi des « victimes d’expropriation de terres venant de Tidjikjat. »
Pour les perspectives de lutte, IRA Mauritanie en appelle à un large mouvement de masse pour les droits civiques incluant tous les partis politiques, la société civile et les citoyens. « Il faut cesser le militantisme par voie de déclarations et descendre dans les rues pour manifester pacifiquement, croiser les bras, laisser la police nous battre, c’est ce qui fera avancer la lutte » a martelé Ould Abeid.
Khalilou Diagana pour Cridem
Source: CRIDEM